Avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le renseignement en 2017, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) s'est vu doté de nouvelles capacités de surveillance. Contrairement aux promesses faites lors de la campagne électorale, celles-ci sont également utilisées pour surveiller le trafic de données en Suisse.
Le 3 janvier 2024, une partie du trafic IP à destination de la filiale espagnole d'Orange n'a pas été transmis, en raison d'un problème BGP, le système dont dépend tout l'Internet. Une nouveauté, par rapport aux nombreux autres cas BGP du passé, est qu'il semble que le problème vienne du piratage d'un compte utilisé par Orange. Quelles leçons tirer de cette apparente nouveauté ?
Suite à une faille de sécurité, l’été dernier, dans l’application «MobileIron», également utilisée par la Police cantonale bernoise, des données d’utilisatrices et d’utilisateurs avaient manifestement pu être téléchargées et consultées. Une enquête a permis d’identifier plusieurs personnes prévenues. De plus amples investigations sont en cours.
Trois ordonnances d’exécution de la loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT) sont modifiées pour répondre à l’évolution technologique, et notamment à l’arrivée de la 5G. Elles entreront en vigueur le 1er janvier 2024. L’objectif est d’éviter des lacunes dans la surveillance des télécommunications, de permettre une détermination plus précise de la position et de continuer de garantir l’efficacité de la poursuite pénale.
En Suisse et partout ailleurs dans le monde, les hôpitaux se retrouvent fréquemment dans la ligne de mire des cybercriminels, exposant nos données médicales à des risques considérables. Dans une ère où la numérisation de la santé est en plein essor, la protection des informations sensibles apparaît comme un défi majeur.
Le site vitrine de la franchise Alphv/BlackCat affiche désormais un message indiquant qu’il a été saisi par les autorités. Mais une vitrine alternative est en ligne, mais le coup est très sérieux.
Les négociateurs du Parlement et du Conseil européens sont parvenus à un accord concernant la réglementation de l'intelligence artificielle. L'approche basée sur les risques, à la base du projet, est confirmée. Des compromis sont censés garantir la protection contre les risques liés à l’IA, tout en encourageant l’innovation.
Le canton d'Argovie ne développe plus de projets IT en collaboration avec Xplain pour le moment. C'est ce qui ressort d'une réponse du Conseil d'Etat argovien à une intervention parlementaire. Après la découverte de la cyberattaque en juin dernier, les projets avec le prestataire Xplain ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre, indique le Conseil d'Etat. Une task force dédiée coordonne et documente toutes les mesures pour les applications touchées par la cyberattaque.