www.usine-digitale.fr Alice Vitard
26 août 2025
Dans le cadre du Cyber Solidarity Act, l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité se voit confier la gestion de la réserve européenne de cybersécurité. Grâce à une enveloppe de 36 millions d'euros, elle est chargée de sélectionner et de coordonner des prestataires capables d'intervenir en cas d'incidents de grande ampleur.
La Commission européenne et l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité (European Union Agency for Cybersecurity, ENISA) ont annoncé le 26 août avoir signé un accord de contribution qui confie à l'Enisa l'administration et le fonctionnement de la réserve européenne de cybersécurité. Une enveloppe de 36 millions d'euros sur trois ans lui a ainsi été attribuée.
Répondre aux incidents à grande échelle
Cette réserve est prévue à l'article 14 du Cyber Solidarity Act, texte adopté en 2024 pour doter l'Union de moyens renforcés pour détecter, préparer et répondre aux cyberattaques à grande échelle. Elle doit permettre à l'UE de disposer de capacités communes de réponse aux incidents majeurs.
En pratique, la réserve est conçue comme un mécanisme de soutien mobilisable en cas d'incident transfrontalier significatif. Il s'appuie sur un réseau de prestataires de services managés de confiance, pré-sélectionnés via des appels d'offres publics. Ces prestataires peuvent intervenir pour contenir une attaque, assurer une continuité de service ou encore accompagner la reprise après incident.
A noter que le dispositif inclut une clause de flexibilité. En effet, si les services pré-engagés ne sont pas utilisés pour des réponses à incident, ils pourront être convertis en services de préparation (tests de sécurité, exercices de crise et audit de résilience).
La réserve ouverte à un panel d'acteurs
Dans le détail, la réserve sera ouverte aux secteurs critiques définis par la directive NIS 2, aux institutions, agences et organes de l'UE. Sous certaines conditions, les pays tiers associés au programme "Europe numérique" pourront également y avoir accès.
L'Enisa se voit confier quatre missions : lancer et gérer les marchés publics pour sélectionner les prestataires, évaluer les demandes d'assistance provenant des Etats membres, transmettre les demandes de pays tiers à la Commission européenne pour validation ainsi que de suivre et contrôler l'exécution des services fournis par les prestataires de services.
L'accord de contribution prévoit un financement de 36 millions d'euros sur trois ans. Ces fonds s'ajoutent au budget annuel de 26,9 millions d'euros. Ils sont alignés sur la durée de mise à disposition des services. Leur utilisation est contrôlée par l'exécutif européen.
Combler le manque de réponse coordonnée
En mutualisant les ressources, la réserve européenne a pour objectif de combler une lacune de longue date : l'absence d'une capacité de réponse coordonnée aux attaques de grande ampleur. Dans ce cadre, le Cyber Solidarity Act prévoit également le déploiement de SOC transfrontaliers ainsi que des financements européens spécifiques pour soutenir la montée en capacité des Etats membres en matière de sécurité informatique.
DNS4EU, an EU-based DNS resolution service created to strengthen European Union’s digital sovereignty, has become reality.
What is DNS?
The Domain Name System (DNS) “translates” human-readable domain names into IP addresses and back, and is essential for accessing websites.
Most users use DNS resolver services provided by their internet service provider (because they are automatically configured) or a public DNS provider like Google or Cloudflare.
DNS4EU is meant to be a resilient, fast, reliable, secure, privacy-friendly and EU-based alternative for those.
The goal of DNS4EU
DNS4EU is an initiative co-funded by the European Union and supported by the European Union Agency for Cybersecurity (ENISA), though the service is expected to be commercialised, “since it has to be sustainable without operational costs from the EU after 2025.”
It is developed and managed by a consortium of private cybersecurity companies, CERTs, and academic institutions from 10 European Union countries, with Czech cybersecurity company Whalebone as its leader.
“The DNS4EU initiative aligns with the EU’s strategic goal of enhancing its digital autonomy by providing an alternative to the existing public DNS services provided by non-european entities,” says the group.
The European Vulnerability Database (EUVD) is now fully operational, offering a streamlined platform to monitor critical and actively exploited security flaws amid the US struggles with budget cuts, delayed disclosures, and confusion around the future of its own tracking systems.
As of Tuesday, the full-fledged version of the website is up and running.
"The EU is now equipped with an essential tool designed to substantially improve the management of vulnerabilities and the risks associated with it," ENISA Executive Director Juhan Lepassaar said in a statement announcing the EUVD.
"The database ensures transparency to all users of the affected ICT products and services and will stand as an efficient source of information to find mitigation measures," Lepassaar continued.
The European Union Agency for Cybersecurity (ENISA) first announced the project in June 2024 under a mandate from the EU's Network and Information Security 2 Directive, and quietly rolled out a limited-access beta version last month during a period of uncertainty surrounding the United States' Common Vulnerabilities and Exposures (CVE) program.
Register readers — especially those tasked with vulnerability management — will recall that the US government's funding for the CVE program was set to expire in April until the US Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, aka CISA, swooped in at the 11th hour and renewed the contract with MITRE to operate the initiative.
EU Member States, with the support of the European Commission and ENISA, the EU Agency for Cybersecurity, published the first report on the cybersecurity and resilience of Europe’s telecommunications and electricity sectors.
ENISA and CERT-EU strongly encourage all public and private sector organisations in the EU to adopt a minimum set of cybersecurity best practices
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