krebsonsecurity.com Krebs on Security September 11, 2025
In May 2025, the European Union levied financial sanctions on the owners of Stark Industries Solutions Ltd., a bulletproof hosting provider that materialized two weeks before Russia invaded Ukraine and quickly became a top source of Kremlin-linked cyberattacks and disinformation campaigns.…
Materializing just two weeks before Russia invaded Ukraine in 2022, Stark Industries Solutions became a frequent source of massive DDoS attacks, Russian-language proxy and VPN services, malware tied to Russia-backed hacking groups, and fake news. ISPs like Stark are called “bulletproof” providers when they cultivate a reputation for ignoring any abuse complaints or police inquiries about activity on their networks.
In May 2025, the European Union sanctioned one of Stark’s two main conduits to the larger Internet — Moldova-based PQ Hosting — as well as the company’s Moldovan owners Yuri and Ivan Neculiti. The EU Commission said the Neculiti brothers and PQ Hosting were linked to Russia’s hybrid warfare efforts.
But a new report from Recorded Future finds that just prior to the sanctions being announced, Stark rebranded to the[.]hosting, under control of the Dutch entity WorkTitans BV (AS209847) on June 24, 2025. The Neculiti brothers reportedly got a heads up roughly 12 days before the sanctions were announced, when Moldovan and EU media reported on the forthcoming inclusion of the Neculiti brothers in the sanctions package.
In response, the Neculiti brothers moved much of Stark’s considerable address space and other resources over to a new company in Moldova called PQ Hosting Plus S.R.L., an entity reportedly connected to the Neculiti brothers thanks to the re-use of a phone number from the original PQ Hosting.
“Although the majority of associated infrastructure remains attributable to Stark Industries, these changes likely reflect an attempt to obfuscate ownership and sustain hosting services under new legal and network entities,” Recorded Future observed.
Neither the Recorded Future report nor the May 2025 sanctions from the EU mentioned a second critical pillar of Stark’s network that KrebsOnSecurity identified in a May 2024 profile on the notorious bulletproof hoster: The Netherlands-based hosting provider MIRhosting.
MIRhosting is operated by 38-year old Andrey Nesterenko, whose personal website says he is an accomplished concert pianist who began performing publicly at a young age. DomainTools says mirhosting[.]com is registered to Mr. Nesterenko and to Innovation IT Solutions Corp, which lists addresses in London and in Nesterenko’s stated hometown of Nizhny Novgorod, Russia.
According to the book Inside Cyber Warfare by Jeffrey Carr, Innovation IT Solutions Corp. was responsible for hosting StopGeorgia[.]ru, a hacktivist website for organizing cyberattacks against Georgia that appeared at the same time Russian forces invaded the former Soviet nation in 2008. That conflict was thought to be the first war ever fought in which a notable cyberattack and an actual military engagement happened simultaneously.
Mr. Nesterenko did not respond to requests for comment. In May 2024, Mr. Nesterenko said he couldn’t verify whether StopGeorgia was ever a customer because they didn’t keep records going back that far. But he maintained that Stark Industries Solutions Inc. was merely one client of many, and claimed MIRhosting had not received any actionable complaints about abuse on Stark.
However, it appears that MIRhosting is once again the new home of Stark Industries, and that MIRhosting employees are managing both the[.]hosting and WorkTitans — the primary beneficiaries of Stark’s assets.
A copy of the incorporation documents for WorkTitans BV obtained from the Dutch Chamber of Commerce shows WorkTitans also does business under the names Misfits Media and and WT Hosting (considering Stark’s historical connection to Russian disinformation websites, “Misfits Media” is a bit on the nose).
The incorporation document says the company was formed in 2019 by a y.zinad@worktitans.nl. That email address corresponds to a LinkedIn account for a Youssef Zinad, who says their personal websites are worktitans[.]nl and custom-solution[.]nl. The profile also links to a website (etripleasims dot nl) that LinkedIn currently blocks as malicious. All of these websites are or were hosted at MIRhosting.
Although Mr. Zinad’s LinkedIn profile does not mention any employment at MIRhosting, virtually all of his LinkedIn posts over the past year have been reposts of advertisements for MIRhosting’s services.
incyber.org Marie De Freminville
26.08.25
La directive NIS2 (Network and Information Security 2), adoptée par l'Union européenne, devait être transposée par chaque État membre de l’UE en droit national, au plus tard en octobre 2024, avec des processus et plannings de transposition spécifiques à chaque pays.
Compte-tenu de l’augmentation des menaces cyber, elle impose des normes plus strictes en matière de cybersécurité, de gestion des risques, et de réaction aux incidents, que la directive NIS, datant de 2016.
Cette nouvelle directive élargit les attentes et le champ d’application. Elle a pour objectif d’anticiper les nouvelles formes d’attaques, de passer d’une approche réactive à une stratégie proactive, et de mettre en place une collaboration étendue, pour l’ensemble de l’écosystème, afin d’assurer la résilience des infrastructures critiques.
Son champ d’application est plus large et s’étend aux entités considérées comme essentielles ou importantes (ex. : énergie, transport, santé, infrastructures numériques, administration publique, etc.). Pour plus de détails, consulter https://monespacenis2.cyber.gouv.fr/directive/.
NIS2 n’est pas directement applicable en Suisse. Néanmoins, une entreprise suisse, est concernée, notamment si elle fait partie de la chaîne d’approvisionnement critique d’entreprises de l’Union européenne soumises à NIS2. Par exemple en tant que fournisseur de services numériques, ou infrastructures critiques transfrontalières, ou si elle opère au sein de l’Union européenne, à travers une filiale, qui rentre dans le périmètre de NIS2 (champ d’application mentionné ci-dessus).
Au-delà de la stricte conformité, le respect des standards européens dans le domaine numérique constitue un pilier de la confiance entre les entreprises suisses et leurs partenaires ou clients européens, et l’application de ces standards renforcera la sécurité des entités suisses qui s’y conformeront.
Les principales questions à se poser:
Mon entreprise a-t-elle une filiale, succursale, ou entité juridique dans un pays de l’UE ?
Mon entreprise fournit-elle des services à des clients situés dans l’UE (entreprises, États, infrastructures critiques) ?
Mon entreprise héberge-t-elle, traite-t-elle ou transporte-t-elle des données de citoyens européens ?
Mon entreprise opère-t-elle dans un secteur “essentiel” ( énergie, santé, banques, transport, infrastructures numériques, eau, espace, administration publique) ou important (agroalimentaire, services numériques, recherche, chimie, déchets, fabrication critique)?
Si l’entreprise suisse répond à l’un de ces critères, ou si le contrat qui la lie à son client contient des obligations de conformité à NIS2, elle doit s’assurer que son dispositif de cybersécurité comprend notamment:
Un CISO ou responsable cybersécurité clairement identifié,
Une politique de cybersécurité formelle, validée par la direction,
Une procédure de gestion des incidents (notification ≤ 24h),
Des analyses de risques réguliers, des audits et tests, visant à s’assurer de la solidité du dispositif,
Des formations à la cybersécurité pour administrateurs et dirigeants.
Dans le secteur financier, les institutions bancaires ayant une filiale / succursale dans l’UE ou agissant en tant que sous-traitant ou partenaire de banques/acteurs européens devront mettre en place:
Une gouvernance de la cybersécurité au niveau du conseil d’administration, nommer un responsable cybersécurité (CISO) au niveau exécutif, réviser la stratégie de cybersécurité, mettre en place un comité de sécurité informatique.
Une cartographie et une gestion des risques liés à la sécurité des systèmes d’information : identifier les actifs essentiels au fonctionnement de la banque, inclure la chaîne d’approvisionnement, les fournisseurs IT et interconnexions.
Des procédures de notification d’incidents dans des délais très courts (24 heures), et un plan de réponse aux incidents cyber.
Des audits de conformité, et un tableau de bord (suivi des indicateurs de sécurité et des exigences NIS2).
Une vérification de la maturité des fournisseurs de services bancaires numériques, IT, cloud, etc. dans le domaine de la cybersécurité, c’est-à-dire leur imposer le respect des standards NIS2.
Un programme de sensibilisation et formation pour les collaborateurs, les dirigeants et le conseil d’administration.
Une mise à jour des contrats avec les fournisseurs IT, et une vérification des niveaux de sécurité des sous-traitants.
Le secteur bancaire est déjà très réglementé : la FINMA (autorité des marchés financiers en Suisse) impose des exigences strictes via ses circulaires, comme 2018/3 « Outsourcing » et 2023/1 « Gestion des risques informatiques », fondées sur le risque et la proportionnalité.
Les initiatives de la Confédération (NCSC) s’inscrivent aussi dans une logique de rapprochement avec les standards européens.
Autres entités essentielles du secteur financier, les IMF (Infrastructures de Marchés Financiers) : plateformes de négociation (bourses, MTF- Multi Trading Facilities, OTF- Organised Trading Facilities, systèmes de cotation), chambres de compensation (CCP), dépositaires centraux de titres (CSD), systèmes de règlement, fournisseurs d’indicateurs de référence critiques, opérateurs de données de marché réglementés.
En Suisse, ces entités incluent des acteurs comme SIX Group, SIX x-clear, SIX SIS, ou Swiss Interbank Clearing (SIC), qui gèrent des systèmes critiques nationaux, mais aussi interconnectés avec l’UE.
Bien que la Suisse ne soit pas soumise directement à NIS2, ses IMF opèrent à l’international, en particulier dans l’UE et traitent des données financières critiques, souvent partagées avec des contreparties européennes.
Bien qu’elles soient déjà soumises à des réglementations rigoureuses, comme LFIN, LBVM, Règlement sur l’infrastructure des marchés financiers, directives FINMA, standards ISO 27001/22301, etc., les IMF suisses devront démontrer leur conformité équivalente aux exigences NIS2, même de façon contractuelle ou opérationnelle.
Dans le secteur de la santé, les hôpitaux et cliniques, les laboratoires, les fournisseurs de soins critiques, les entreprises technologiques médicales (eHealth, MedTech, télémédecine) et les prestataires IT (cloud santé, DMP, plateformes de données médicales) collaborant avec l’UE, sont considérés comme entités essentielles (Annexe I de NIS2).
Comme dans l’industrie bancaire, les entreprises de ce secteur ont de nouvelles obligations et doivent être en mesure de produire les documents suivants:
Politique cybersécurité Santé (avec exigences NIS2),
Analyse de risques IT / DMP / IoMT,
Procédure de notification d’incidents,
Registre de conformité / tableau de bord,
Rapports d’audit / plans de remédiation,
Attestations de sensibilisation / format.
Dans le secteur de l’énergie, les opérateurs de réseaux, les producteurs, les fournisseurs, et les prestataires techniques (ex : SCADA: système de supervision industrielle, OT : operational technology, cloud industriel) doivent se conformer à NIS2, dans la mesure où ils doivent répondre aux attentes de partenaires européens et autorités européennes, avec un objectif de renforcer la résilience des infrastructures critiques.
Par ailleurs, les entreprises de ce secteur doivent anticiper l’évolution du droit suisse (LSI, OICN, etc.), qui doit converger avec NIS2, par le biais de l’Ordonnance sur la protection des infrastructures critiques (OICN) et les directives de l’OFEN et du NCSC.
Les particularités du secteur de l’énergie sont les suivantes:
Inclure l’OT, la production, les fournisseurs et la télégestion dans la politique de sécurité
Créer un comité cybersécurité interdisciplinaire avec les représentants IT, OT, opérations, conformité,
Cartographier les systèmes critiques : supervision automatisée, contrôle distribué, réseaux de distribution, postes haute tension, infrastructures partagées avec l’UE
Renforcer les mesures de sécurité sur les systèmes informatiques industriels (notamment séparation des environnements et contrôle des accès), détecter les incidents, mettre en place un plan de continuité d’activité / reprise des activités, revoir les contrats des fournisseurs IT avec une clause de conformité NIS2.
Former les administrateurs et dirigeants, mais aussi les opérateurs industriels et informatiques.
Dans le secteur des transports, la directive NIS2 couvre toutes les formes de transport critiques: aérien (compagnies aériennes, gestionnaires d’aéroports, contrôle aérien), ferroviaire (opérateurs ferroviaires, gestionnaires d’infrastructures, services d’aiguillage), maritime (ports, transporteurs maritimes, systèmes de navigation, opérateurs de fret), et routier (sociétés d’autoroutes, gestion du trafic, plateformes logistiques essentielles (moins prioritaire mais possible selon les pays membres)
La Suisse étant étroitement interconnectée avec les réseaux européens, est partie prenante d’accords transfrontaliers (ex : transport ferroviaire européen, sécurité aérienne avec l’EASA, corridors logistiques). Elle est soumise à ses propres cadres de cybersécurité (p. ex. OICN, LSI, exigences de l’Office fédéral des transports – OFT) et ses entreprises de transport sont donc fortement incitées à s’aligner volontairement sur NIS2, et notamment à sécuriser les systèmes industriels (isolation, segmentation réseau, surveillance des SCADA), identifierindemtifier les systèmes interconnectés avec l’UE.
Enfin, les infrastructures numériques suisses sont étroitement interconnectées à celles de l’UE ( interconnexion Internet, transit IP, cloud européens, réseaux transfrontaliers), elles sont susceptibles d’héberger ou transporter des données européennes (dans le cas d’acteurs cloud ou de services numériques globaux).
Elles sont soumises à la Loi sur la sécurité de l’information (LSI), la Loi sur les télécommunications (LTC), et aux recommandations du NCSC et du SEFRI.qui sont un pilier central de la directive NIS2.
Les fournisseurs d’infrastructure numérique suisses (fournisseurs de services DNS, registres de noms de domaine, services cloud critiques, data centers critiques, réseaux de diffusion de contenu, points d’échange Internet ) opérant en Europe ou servant des clients européens doivent démontrer un niveau de sécurité équivalent à celui exigé par NIS2, souvent via des audits, certifications ou clauses contractuelles.
Elles doivent donc cartographier les clients/services exposés à l’UE, renforcer détection, résilience, surveillance, définir des procédures claires, audits, documentation, contrôler leurs sous-traitants et leur conformitéconformiter à NIS2 (clause à introduire à leurs contrats).
En conclusion, bien que la Suisse impose à ses entreprises des réglementations dans le domaine des risques cyber, les attentes et le champ d’application ne sont pas exactement les mêmes que dans la directive NIS2.
Il est donc important de vérifier, pour les entreprises suisses qui entrent dans le champ d’application NIS2, et qui opèrent avec l’UE, quelles actions mener pour renforcer le dispositif de cybersécurité, indispensable pour maintenir des relations de confiance avec les clients et partenaires, et pour répondre à leurs exigences règlementaires.
www.usine-digitale.fr Alice Vitard
26 août 2025
Dans le cadre du Cyber Solidarity Act, l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité se voit confier la gestion de la réserve européenne de cybersécurité. Grâce à une enveloppe de 36 millions d'euros, elle est chargée de sélectionner et de coordonner des prestataires capables d'intervenir en cas d'incidents de grande ampleur.
La Commission européenne et l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité (European Union Agency for Cybersecurity, ENISA) ont annoncé le 26 août avoir signé un accord de contribution qui confie à l'Enisa l'administration et le fonctionnement de la réserve européenne de cybersécurité. Une enveloppe de 36 millions d'euros sur trois ans lui a ainsi été attribuée.
Répondre aux incidents à grande échelle
Cette réserve est prévue à l'article 14 du Cyber Solidarity Act, texte adopté en 2024 pour doter l'Union de moyens renforcés pour détecter, préparer et répondre aux cyberattaques à grande échelle. Elle doit permettre à l'UE de disposer de capacités communes de réponse aux incidents majeurs.
En pratique, la réserve est conçue comme un mécanisme de soutien mobilisable en cas d'incident transfrontalier significatif. Il s'appuie sur un réseau de prestataires de services managés de confiance, pré-sélectionnés via des appels d'offres publics. Ces prestataires peuvent intervenir pour contenir une attaque, assurer une continuité de service ou encore accompagner la reprise après incident.
A noter que le dispositif inclut une clause de flexibilité. En effet, si les services pré-engagés ne sont pas utilisés pour des réponses à incident, ils pourront être convertis en services de préparation (tests de sécurité, exercices de crise et audit de résilience).
La réserve ouverte à un panel d'acteurs
Dans le détail, la réserve sera ouverte aux secteurs critiques définis par la directive NIS 2, aux institutions, agences et organes de l'UE. Sous certaines conditions, les pays tiers associés au programme "Europe numérique" pourront également y avoir accès.
L'Enisa se voit confier quatre missions : lancer et gérer les marchés publics pour sélectionner les prestataires, évaluer les demandes d'assistance provenant des Etats membres, transmettre les demandes de pays tiers à la Commission européenne pour validation ainsi que de suivre et contrôler l'exécution des services fournis par les prestataires de services.
L'accord de contribution prévoit un financement de 36 millions d'euros sur trois ans. Ces fonds s'ajoutent au budget annuel de 26,9 millions d'euros. Ils sont alignés sur la durée de mise à disposition des services. Leur utilisation est contrôlée par l'exécutif européen.
Combler le manque de réponse coordonnée
En mutualisant les ressources, la réserve européenne a pour objectif de combler une lacune de longue date : l'absence d'une capacité de réponse coordonnée aux attaques de grande ampleur. Dans ce cadre, le Cyber Solidarity Act prévoit également le déploiement de SOC transfrontaliers ainsi que des financements européens spécifiques pour soutenir la montée en capacité des Etats membres en matière de sécurité informatique.
theregister.com - Under oath in French Senate, exec says it would be compelled – however unlikely – to pass local customer info to US admin
Microsoft says it "cannot guarantee" data sovereignty to customers in France – and by implication the wider European Union – should the Trump administration demand access to customer information held on its servers.
The Cloud Act is a law that gives the US government authority to obtain digital data held by US-based tech corporations irrespective of whether that data is stored on servers at home or on foreign soil. It is said to compel these companies, via warrant or subpoena, to accept the request.
Talking on June 18 before a Senate inquiry into public procurement and the role it plays in European digital sovereignty, Microsoft France's Anton Carniaux, director of public and legal affairs, along with Pierre Lagarde, technical director of the public sector, were quizzed by local politicians.
Asked of any technical or legal mechanisms that could prevent this access under the Cloud Act, Carniaux said it had "contractually committed to our clients, including those in the public sector, to resist these requests when they are unfounded."
"We have implemented a very rigorous system, initiated during the Obama era by legal actions against requests from the authorities, which allows us to obtain concessions from the American government. We begin by analyzing very precisely the validity of a request and reject it if it is unfounded."
He said that Microsoft asks the US administration to redirect it to the client.
"When this proves impossible, we respond in extremely specific and limited cases. I would like to point out that the government cannot make requests that are not precisely defined."
Carniaux added: "If we must communicate, we ask to be able to notify the client concerned." He said that under the former Obama administration, Microsoft took cases to the US Supreme Court and as such ensured requests are "more focused, precise, justified and legally sound."
The European Commission is making available €145.5 million to empower small and medium-sized enterprises and public administrations in deploying cybersecurity solutions and adopting the results of cybersecurity research.
For this purpose, the European Cybersecurity Competence has launched two calls for proposals.
The first call is part of the Digital Europe Programme, with a budget of €55 million. €30 million of this amount will enhance the cybersecurity of hospitals and healthcare providers, helping them detect, monitor, and respond to cyber threats, particularly ransomware. This will boost the resilience of the European healthcare system, especially in the current geopolitical context, aligning with the EU action plan on cybersecurity in hospitals and healthcare.
The second call, under Horizon Europe Programme, has a budget of around €90.5 million. It will support the use and development of generative AI for cybersecurity applications, new advanced tools and processes for operational cybersecurity, and privacy-enhancing technologies as well as post-quantum cryptography.
The deadline for applications to the first call is 7 October, and for the second, it is 12 November. Both calls for proposals are managed by the European Cybersecurity Competence. The eligibility criteria and all relevant call documents are available on the Funding and Tenders portal.
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Cybersecurity Artificial intelligence Digital Europe Programme Funding for Digital Horizon Europe
DNS4EU, an EU-based DNS resolution service created to strengthen European Union’s digital sovereignty, has become reality.
What is DNS?
The Domain Name System (DNS) “translates” human-readable domain names into IP addresses and back, and is essential for accessing websites.
Most users use DNS resolver services provided by their internet service provider (because they are automatically configured) or a public DNS provider like Google or Cloudflare.
DNS4EU is meant to be a resilient, fast, reliable, secure, privacy-friendly and EU-based alternative for those.
The goal of DNS4EU
DNS4EU is an initiative co-funded by the European Union and supported by the European Union Agency for Cybersecurity (ENISA), though the service is expected to be commercialised, “since it has to be sustainable without operational costs from the EU after 2025.”
It is developed and managed by a consortium of private cybersecurity companies, CERTs, and academic institutions from 10 European Union countries, with Czech cybersecurity company Whalebone as its leader.
“The DNS4EU initiative aligns with the EU’s strategic goal of enhancing its digital autonomy by providing an alternative to the existing public DNS services provided by non-european entities,” says the group.
As AI and digital technologies advance, the European cyber threat landscape continues to evolve, presenting new challenges that require stronger partnerships and enhanced solutions. Ransomware groups and state-sponsored actors from Russia, China, Iran, and North Korea continue to grow in scope and sophistication, and European cyber protection cannot afford to stand still.
That is why, today, in Berlin, we are announcing a new Microsoft initiative to expand our longstanding work to help defend Europe’s cybersecurity. Implementing one of the five European Digital Commitments I shared in Brussels five weeks ago, we are launching a new European Security Program that adds to the company’s longstanding global Government Security Program.
This new program expands the geographic reach of our existing work and adds new elements that will become critical to Europe’s protection. It puts AI at the center of our work as a tool to protect traditional cybersecurity needs and strengthens our protection of digital and AI infrastructure.
We are launching the European Security Program with three new elements:
he Czech Republic on Wednesday accused China of being responsible for a "malicious cyber campaign" targeting a network used for unclassified communication at its Foreign Affairs ministry, but China rejected the accusations.
China's embassy in Prague called on the Czech side to end its "microphone diplomacy".
The attacks started during the country's 2022 EU presidency and were perpetrated by the cyber espionage group APT31, the Czech government said in a statement. The Czech Republic, an EU state and NATO member, said APT31 was publicly associated with the Chinese Ministry of State Security.
Foreign Minister Jan Lipavsky said that after the attack was detected, the ministry implemented a new communications system with enhanced security in 2024.
"I summoned the Chinese ambassador to make clear that such hostile actions have serious consequences for our bilateral relations," he said.
Lipavsky said the attacks centered on email and other documents and focused on information concerning Asia.
"The Government of the Czech Republic strongly condemns this malicious cyber campaign against its critical infrastructure," the government said in its statement.
China's embassy in the Czech Republic expressed "strong concern and decisive disagreement" with the Czech accusations.
The Council today decided to impose additional restrictive measures against 21 individuals and 6 entities responsible for Russia’s destabilising actions abroad.
The Council has also broadened the scope to allow the EU to target tangible assets linked to Russia’s destabilising activities, such as vessels, aircraft, real estate, and physical elements of digital and communication networks, as well as transactions of credit institutions, financial institutions and entities providing crypto-assets services that directly or indirectly facilitate Russia’s destabilising activities.
Furthermore, in light of the systematic, international Russian campaign of media manipulation and distortion of facts aimed at destabilising neighbouring countries and the EU, the Council will now have the possibility to suspend the broadcasting licences of Russian media outlets under the control of the Russian leadership, and to prohibit them from broadcasting their content in the EU.
In line with the Charter of Fundamental Rights, the measures agreed today will not prevent the targeted media outlets and their staff from carrying out activities in the EU other than broadcasting, e.g. research and interviews.
Today’s listings include Viktor Medvedchuk, a former Ukrainian politician and businessman who, through his associates Artem Marchevskyi and Oleg Voloshin also listed today, controlled Ukrainian media outlets and used them to disseminate pro-Russian propaganda in Ukraine and beyond. Through secret financing of the “Voice of Europe” media channel - also listed today - and his political platform “Another Ukraine”, Medvedchuk has promoted policies and actions intended to erode the legitimacy and credibility of the government of Ukraine, in direct support of the foreign policy interests of the Russian Federation and disseminating pro-Russian propaganda.
The European Vulnerability Database (EUVD) is now fully operational, offering a streamlined platform to monitor critical and actively exploited security flaws amid the US struggles with budget cuts, delayed disclosures, and confusion around the future of its own tracking systems.
As of Tuesday, the full-fledged version of the website is up and running.
"The EU is now equipped with an essential tool designed to substantially improve the management of vulnerabilities and the risks associated with it," ENISA Executive Director Juhan Lepassaar said in a statement announcing the EUVD.
"The database ensures transparency to all users of the affected ICT products and services and will stand as an efficient source of information to find mitigation measures," Lepassaar continued.
The European Union Agency for Cybersecurity (ENISA) first announced the project in June 2024 under a mandate from the EU's Network and Information Security 2 Directive, and quietly rolled out a limited-access beta version last month during a period of uncertainty surrounding the United States' Common Vulnerabilities and Exposures (CVE) program.
Register readers — especially those tasked with vulnerability management — will recall that the US government's funding for the CVE program was set to expire in April until the US Cybersecurity and Infrastructure Security Agency, aka CISA, swooped in at the 11th hour and renewed the contract with MITRE to operate the initiative.
Europol has launched a new Operational Taskforce (OTF) to tackle the rising trend of violence-as-a-service and the recruitment of young perpetrators into serious and organised crime. Known as OTF GRIMM, the Taskforce, led by Sweden, brings together law enforcement authorities from Belgium, Denmark, Finland, France, Germany, the Netherlands, and Norway, with Europol providing operational support, threat analysis and coordination.
The exploitation of young perpetrators to carry out criminal acts has emerged as a fast-evolving tactic used by organised crime. This trend was underlined in the European Union Serious and Organised Crime Threat Assessment 2025 (EU-SOCTA), which identified the deliberate use of youngsters as a way to avoid detection and prosecution.
Violence-as-a-service refers to the outsourcing of violent acts to criminal service providers — often involving the use of young perpetrators to carry out threats, assaults, or killings for a fee.
Investigations show that these acts are often orchestrated remotely, with young people recruited and instructed online. There is a clear demand from the criminal underworld for youngsters willing to carry out violent tasks — and a supply of vulnerable young people being groomed or coerced into doing so.
Hannah Neumann was targeted in a cyber-espionage operation by an infamous Iranian hacking group earlier this year, she said.
A prominent European Parliament member was the victim of what is believed to be a cyber-espionage operation tied to her role as chair of the chamber's Iran delegation, she told POLITICO.
The office of Hannah Neumann, a member of the German Greens and head of the delegation spearheading work on European Union-Iran relations, was targeted by a hacking campaign that started in January, she said. Her staff was contacted with messages, phone calls and emails by hackers impersonating a legitimate contact. They eventually managed to target a laptop with malicious software.
"It was a very sophisticated attempt using various ways to manage that someone accidentally opens a link, including putting personal pressure on them," Neumann said.
Un tribunal de Cracovie a condamné le 14 février deux Russes pour leur campagne de recrutement pour Wagner. Une opération directement pilotée depuis la Russie. Les détails du procès permettent de comprendre les contours de la "guerre hybride" que mène Moscou à l'Europe. - "Rejoignez-nous" : ce que révèle le procès de deux agents de Wagner sur leur activité en Europe (International).
The Council imposed restrictive measures on three individuals involved in cyber-attacks against Estonia.
A spate of devastating attacks on the health care sector prompts Brussels to ramp up funding and threat intelligence.
The Commission has presented an EU Action Plan to strengthen the cybersecurity of hospitals and healthcare providers. This initiative is a key priority within the first 100 days of the new mandate, aiming to create a safer and more secure environment for patients.
In 2023 alone, EU countries reported 309 significant cybersecurity incidents targeting the healthcare sector – more than any other critical sector. As healthcare providers increasingly use digital health records, the risk of data-related threats continues to rise. Many systems can be affected, including electronic health records, hospital workflow systems, and medical devices. Such threats can compromise patient care and even put lives at risk.
Personal data of nearly 100,000 individuals that have participated in trainings organized by EU CEPOL has potentially been compromised.
Russia and other hostile states have become increasingly brazen in adopting “gray zone” attacks against Europe and the United States, leaving defense officials with a dilemma: How to respond?
A phishing campaign targeting European companies used fake forms made with HubSpot's Free Form Builder, leading to credential harvesting and Azure account takeover. A phishing campaign targeting European companies used fake forms made with HubSpot's Free Form Builder, leading to credential harvesting and Azure account takeover.
Today, the Commission has opened formal proceedings against TikTok for a suspected breach of the DSA in relation to TikTok's obligation to properly assess and mitigate systemic risks linked to election integrity, notably in the context of the recent Romanian presidential elections on 24 November.
