L'assureur qui veut s'opposer au paiement de la prestation d’assurance suite à une cyberattaque, en invoquant les sanctions américaines, doit prouver que la cyberattaque a servi les intérêts d'une entité visée par ces sanctions et qu'il risque ainsi concrètement d'être réprimandé par l'autorité américaine compétente. Le simple fait que le type de logiciel utilisé pour la cyberattaque en question soit habituellement déployé par un groupe de cyberpirates sous sanction (in casu Evil Corp) ne suffit pas pour refuser le paiement de la prestation d’assurance.
L'Albanie a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran, a annoncé le Premier ministre albanais Edi Rama dans une allocution télévisée le 7 septembre. Il l'accuse d'avoir engagé "quatre groupes pour monter une cyberattaque" qui a paralysé les services gouvernementaux le 15 juillet dernier.
Le comité international de la Croix-Rouge vient de confirmer que la cyberattaque dont il a été victime courant janvier a commencé par l’exploitation d’une vulnérabilité critique affectant un serveur Zoho ManageEngine, pour laquelle le correctif n’avait pas été appliqué.