Comme d’autres services publics avant elle, l’université Paris-Saclay a subi une cyberattaque par le biais d’un ransomware sur ses serveurs. L’attaque qui a eu lieu le 11 août a affecté les services centraux de l’établissement, ainsi que ses composantes (facultés, IUT, Polytech Paris-Saclay, Observatoire des sciences de l’univers). Sont notamment indisponibles un certain nombre de services comme la messagerie électronique, l’intranet, les espaces partagés et certaines applications métier. Un site provisoire a été mis en ligne afin d’assurer, durant les prochaines semaines, la communication auprès des personnels et des étudiants. Une foire aux questions, relative à la cyberattaque, régulièrement complétée et actualisée y est affichée.
C’est un matraquage en règle pour obtenir les identifiants Apple ID auquel ont du faire face certains clients de la marque à la pomme. En effet, une vague de phishing de type « push bombing » ou de « fatigue MFA » a sévi récemment assure le site Krebs on Security. Ces techniques consistent, pour les attaquants, à envoyer de manière répétée des notifications d'authentification à deux acteurs (MFA) sur les terminaux Apple.
Le dernier correctif de Microsoft relatif à la faille CVE-2022-26925 pour forcer l'authentification à un contrôleur de domaine via le protocole NTML ne met pas un terme aux exploits de vulnérabilités PetitPotam. Les entreprises ont surtout intérêt à adopter de meilleures pratiques et paramétrer correctement leurs pare-feux.