Si les sanctions économiques contre la Russie ont un impact significatif, il en est autrement de celles imposées dans le domaine cyber.
Les tensions internationales actuelles causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie s’accompagnent d’effets dans le cyberespace. Si les combats en Ukraine sont principalement conventionnels, l’ANSSI constate l’usage de cyberattaques dans le cadre du conflit. Dans un espace numérique sans frontières, ces cyberattaques peuvent affecter des entités françaises et il convient sans céder à la panique de l’anticiper et de s’y préparer. Aussi, afin de réduire au maximum la probabilité de tels événements et d’en limiter les effets, l’ANSSI partage des bonnes pratiques de sécurité ainsi que des éléments sur la menace et invite l’ensemble des acteurs à s’en saisir. A cette fin, ce bulletin centralise et diffuse les éléments d’intérêt cyber en lien avec le contexte actuel pour favoriser le renforcement du niveau de protection de l’ensemble des entités françaises. Il sera mis à jour régulièrement.
Ce bulletin d’actualité exceptionnel propose une analyse des 10 vulnérabilités les plus critiques traitées par l’ANSSI au cours de l’année 2021.
La société Passware, qui s'est fait une spécialité des solutions de déverrouillage des Mac et des PC par force brute, est parvenue à « craquer » la puce T2. Mais attention, le processus nécessite de 10 heures à… plusieurs milliers d'années, en fonction du mot de passe et de sa longueur. Mais cela reste possible grâce à une vulnérabilité exploitée par l'entreprise, dont les clients sont principalement les forces de l'ordre mais aussi des entreprises.
Le comité international de la Croix-Rouge vient de confirmer que la cyberattaque dont il a été victime courant janvier a commencé par l’exploitation d’une vulnérabilité critique affectant un serveur Zoho ManageEngine, pour laquelle le correctif n’avait pas été appliqué.
La Commission de la politique de sécurité du Conseil national propose de modifier la législation afin que la Confédération puisse créer, en collaboration avec les cantons, les hautes écoles, les établissements de recherche et les entreprises suisses, une infrastructure numérique indépendante. Elle estime par ailleurs qu’il y a lieu de définir des normes pour la gestion de la sécurité. La commission a donné suite à une initiative parlementaire en ce sens.
La double authentification
permet de sécuriser ses comptes en ligne et les données personnelles
qui y sont attachées. Néanmoins, l'entreprise suisse Mitto AG, qui fournit les plus grands noms de la tech comme Twitter
, Google, WhatsApp
ou encore Telegram
, s'en sert également pour ses activités de cybersurveillance…