Avec l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur le renseignement en 2017, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) s'est vu doté de nouvelles capacités de surveillance. Contrairement aux promesses faites lors de la campagne électorale, celles-ci sont également utilisées pour surveiller le trafic de données en Suisse.
Trois ordonnances d’exécution de la loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT) sont modifiées pour répondre à l’évolution technologique, et notamment à l’arrivée de la 5G. Elles entreront en vigueur le 1er janvier 2024. L’objectif est d’éviter des lacunes dans la surveillance des télécommunications, de permettre une détermination plus précise de la position et de continuer de garantir l’efficacité de la poursuite pénale.
En Suisse et partout ailleurs dans le monde, les hôpitaux se retrouvent fréquemment dans la ligne de mire des cybercriminels, exposant nos données médicales à des risques considérables. Dans une ère où la numérisation de la santé est en plein essor, la protection des informations sensibles apparaît comme un défi majeur.
Le canton d'Argovie ne développe plus de projets IT en collaboration avec Xplain pour le moment. C'est ce qui ressort d'une réponse du Conseil d'Etat argovien à une intervention parlementaire. Après la découverte de la cyberattaque en juin dernier, les projets avec le prestataire Xplain ont été suspendus jusqu'à nouvel ordre, indique le Conseil d'Etat. Une task force dédiée coordonne et documente toutes les mesures pour les applications touchées par la cyberattaque.
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Le Conseil fédéral a précisé les tâches qui vont incomber, dès le 1er janvier 2024, aux nouvelles unités administratives impliquées dans le domaine de la cybersécurité. L’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) reprendra «dans les grandes lignes» les tâches de l’actuel NCSC. Une nouvelle entité, le Secrétariat d’Etat à la politique de sécurité (SEPOS), sera compétente en matière de politique de sécurité et de sécurité de l’information.
En Suisse aussi, l’intelligence artificielle (IA) investit de plus en plus la vie économique et sociale de la population. Dans ce contexte, le PFPDT rappelle que la loi sur la protection des données en vigueur depuis le 1er septembre 2023 est directement applicable aux traitements de données basés sur l’IA.
L'assureur qui veut s'opposer au paiement de la prestation d’assurance suite à une cyberattaque, en invoquant les sanctions américaines, doit prouver que la cyberattaque a servi les intérêts d'une entité visée par ces sanctions et qu'il risque ainsi concrètement d'être réprimandé par l'autorité américaine compétente. Le simple fait que le type de logiciel utilisé pour la cyberattaque en question soit habituellement déployé par un groupe de cyberpirates sous sanction (in casu Evil Corp) ne suffit pas pour refuser le paiement de la prestation d’assurance.