L'assureur qui veut s'opposer au paiement de la prestation d’assurance suite à une cyberattaque, en invoquant les sanctions américaines, doit prouver que la cyberattaque a servi les intérêts d'une entité visée par ces sanctions et qu'il risque ainsi concrètement d'être réprimandé par l'autorité américaine compétente. Le simple fait que le type de logiciel utilisé pour la cyberattaque en question soit habituellement déployé par un groupe de cyberpirates sous sanction (in casu Evil Corp) ne suffit pas pour refuser le paiement de la prestation d’assurance.
La nouvelle loi sur la protection des données a introduit l’obligation d’établir, dans certains cas, une analyse d’impact relative à la protection des données personnelles (AIPD). Elle vise à identifier préalablement les risques potentiellement élevés pour la personnalité et les droits fondamentaux, afin de prendre les mesures adéquates pour les réduire à un niveau acceptable. Si l’exercice peut faire peur, il suffit de suivre quelques étapes très concrètes.
L'un des projets informatiques les plus importants des polices vaudoises est la victime collatérale d’une importante fuite de données, survenue chez la société Xplain, son principal partenaire, a appris le pôle enquête de la RTS. La collaboration avec cette entreprise bernoise est aujourd’hui sur la sellette.
Un ancien ministre de Vladimir Poutine et la famille du patron d'une entreprise publique russe, impliquée dans l'effort de guerre, se retrouvent dans les données inédites repérées par la RTS. Des liens avec la place financière suisse sont mis en lumière.
Ces révélations proviennent des documents confidentiels de la société de gestion de fortune zurichoise Finaport. Tout commence en janvier 2023 lorsque l'entreprise, sponsor officiel de l'Open de tennis de Zoug, est victime d'un piratage, comme le révélait le site Watson.
Suite aux interdictions d’utilisation de TikTok à du personnel de l’UE, le nouvel Institut national suisse pour les tests de cybersécurité a publié les résultats de ses tests techniques sur l’application, recommandant de considérer son utilisation avec précaution.
Suite à l’attaque contre le prestataire Xplain, des données sensibles issues des enquêtes du Parquet fédéral sont sur le dark web, selon les d'investigation du quotidien Le Temps. Une procédure de mise à jour d’un logiciel de Fedpol ne se serait pas déroulée comme le prévoit un protocole pourtant mis en place.