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Bouygues Telecom prévient actuellement pas moins de 6,4 millions de clients d’un accès non autorisé à certaines de leurs données personnelles… mais aussi bancaires. Attention donc aux risques de phishing et de prélèvements sur vos comptes.
Après une fin d’année 2024 et un début 2025 sur les chapeaux de roues pour les fuites de données, la situation s’était un peu calmée, mais ce fut de courte durée. L’été est chargé, avec des incidents cyber chez Louis Vuitton, France Travail, Allianz Life, Pandora et maintenant Bouygues Telecom.
On y retrouve des informations personnelles telles que les coordonnées, des données contractuelles liées à votre abonnement, des données d'état civil ou celles de l'entreprise si vous êtes un professionnel, ainsi que les IBAN sur la partie bancaire. Toutefois, « les numéros de cartes bancaires et les mots de passe de vos comptes Bouygues Telecom ne sont pas impactés ».
En octobre, Free aussi avait été victime d’une fuite de données personnelles, avec des IBAN. Quelques semaines auparavant, c’était RED by SFR, là aussi avec des données bancaires.
Les risques liés à la fuite d’IBAN
L’IBAN (International Bank Account Number) est l’identifiant international de votre compte bancaire, rattaché à une institution financière dans un pays (il commence par FR pour France, DE pour Allemagne…).
Selon la Banque de France, « communiquer son RIB n’est pas risqué en soi ». Mais « comme pour tout document contenant des informations personnelles, il convient de bien identifier la personne à laquelle vous communiquez un RIB. Un escroc pourrait utiliser ces informations de manière malveillante (ex : usurpation d’identité) », ajoute l'institution.
De son côté, Bouygues Telecom assure qu’une « personne qui détient un numéro IBAN ne pourrait pas émettre de virement sans votre accord ». À juste titre, l’opérateur prend soin d’ajouter que, concernant les prélèvements, c’est plus compliqué : « il est normalement nécessaire que le titulaire du compte signe un mandat SEPA, mais on ne peut pas exclure qu'un fraudeur parvienne à réaliser une telle opération en se faisant passer pour vous ».
En effet, lorsque la signature consiste en un SMS ou un email, une usurpation d’identité est facile à mettre en place.
Bouygues Telecom conseille donc à ses clients de vérifier les prélèvements et d'appeler la banque en cas de doute : « Sachez que la règlementation bancaire prévoit que vous puissiez vous opposer pendant 13 mois à tous les prélèvements effectués sans votre accord sur votre compte bancaire ».
Les cyberattaques sont « très fréquentes et n'épargnent » personne
L’opérateur ne donne pas de détails sur la cyberattaque. Il précise simplement avoir bloqué l'accès, renforcé la surveillance « et mis en œuvre des mesures complémentaires nécessaires ». L’entreprise rappelle aussi que les cyberattaques sont « très fréquentes et n'épargnent aucune entreprise »… un argument repris récemment par Pandora, dans une communication pour le moins surprenante.
Comme l’y oblige la loi, la CNIL a été informée de la situation. De plus, une plainte a été déposée auprès des autorités judiciaires.
Le risque en pareille situation, sans parler des prélèvements sur votre compte, est d’être la cible de phishing. Des pirates peuvent utiliser les données récoltées pour se faire passer pour Bouygues Telecom ou votre banque, afin de récupérer des données supplémentaires.
newsroom.orange.com Newsroom Groupe Orange - Le vendredi 25 juillet, le groupe Orange a détecté une cyberattaque sur un de ses systèmes d'information.
Immédiatement alertées, avec le support d'Orange Cyberdefense, les équipes se sont pleinement mobilisées pour isoler les services potentiellement concernés et limiter les impacts.
Cependant, ces opérations d'isolement ont eu pour conséquence de perturber certains services et plateformes de gestion pour une partie de nos clients Entreprises et pour quelques services Grand Public principalement en France. Nos équipes dédiées sont pleinement mobilisées pour informer et accompagner les clients concernés.
Nos équipes ont identifié et mettent en œuvre les solutions qui permettent, sous vigilance renforcée, de rouvrir les principaux services impactés au fur et à mesure d'ici mercredi 30 juillet matin.
Une plainte a été déposée et les autorités compétentes ont été alertées. Nous travaillons avec elles en parfaite collaboration.
A ce stade des investigations, aucun élément ne laisse penser que des données de nos clients ou d'Orange auraient été exfiltrées. La plus haute vigilance sur ce point est maintenue.
Pour des raisons évidentes de sécurité Orange ne fera pas davantage de commentaires.
lesnumeriques.com 25.07 - Orange indique avoir détecté, vendredi 25 juillet dernier, une cyberattaque à son encontre. Des mesures ont été prises immédiatement et l'opérateur fait aujourd'hui le point, notamment sur les conséquences pour ses utilisateurs.
La saison des piratages et autres actes malintentionnés en ligne bat son plein. Après Free en mai dernier notamment, et bien d'autres attaques du genre depuis, c'est au tour d'Orange d'être ciblé. Le groupe, par voie de communiqué de presse ce lundi 28 juillet, a indiqué avoir été victime d'une attaque informatique vendredi 25 juillet 2025. Maintenant que le weekend est passé, la firme revient sur cet événement, dont le plus gros semble derrière elle, malgré des investigations toujours en cours.
Cyberattaque d'Orange : des perturbations, mais pas de perte de données
Première information : c'est l'un des systèmes d'information d'Orange qui a été visé par les hackers. Orange indique que ses équipes et celles d'Orange Cyberdefense ont été immédiatement alertées et mobilisées pour isoler les services concernés. Cette opération d'isolement pour limiter les impacts à d'autres systèmes a cependant eu des conséquences directes pour certains usagers, dont certains services ont pu être perturbés. En conséquence, les clients Entreprises et certains dans la branche Grand Public peuvent donc rencontrer des soucis avec leurs services ces derniers jours. Orange indique rouvrir progressivement les éléments concernés d'ici au mercredi 30 juillet. Pour éviter tout problème, cette réouverture se fait sous surveillance renforcée.
Un retour à la normale pour bientôt
La bonne nouvelle, c'est qu'au stade actuel des investigations, "aucun élément ne laisse penser que des données de nos clients ou d'Orange auraient été exfiltrées." La vigilance reste cependant de mise, puisque nous n'en sommes qu'au début de ce nouvel épisode de piratage. Orange se refuse d'ailleurs à donner plus de détails sur l'attaque par raison de sécurité. En attendant, une plainte a été déposée par le groupe auprès des autorités compétentes.Notons enfin que cet événement n'a pas empêché Orange, lors de sa publication trimestrielle ce matin, de rehausser ses objectifs annuels pour 2025 de 3 % après un solide premier semestre.
next.ink - L'Hôpital privé de la Loire (HPL), qui se trouve à Saint-Étienne, a été victime d'une cyberattaque, révélait ce jeudi 10 juillet, le journal Le Progrès.
Géré par le groupe Ramsay, le HPL avait publié un communiqué de presse mardi 8 juillet affirmant qu'il avait été victime quelques jours plus tôt d'un « vol d’identité » concernant « une quantité importante de données personnelles de ses patients ». Mais l'établissement se voulait rassurant, affirmant que les données étaient « essentiellement de nature administrative ».
Mardi soir, une personne se présentant comme responsable du piratage a contacté nos confrères du Progrès pour s'en indigner. Elle affirme posséder des données concernant plus de 530 000 patients dont leurs cartes d'identité. Elle ajoute que « l'argent est la motivation » sans préciser le montant exigé.
Cette réaction a obligé l'hôpital à revoir sa communication. À l'AFP, il expliquait jeudi 10 juillet, avoir envoyé un email « à plus de 126 000 patients concernés par le piratage informatique de l’Hôpital privé de la Loire (HPL), et les 40 d’entre eux qui sont concernés par le vol de données médicales seront contactés individuellement ». Et il affirme que son fonctionnement n'a cependant pas été affecté.
Le parquet de Paris a, de son côté, expliqué à l'agence de presse que sa section cybercriminalité avait été saisie et avoir confié l'enquête à l’Office anticybercriminalité (OFAC).
Interrogé par l'AFP sur la demande de rançon, le groupe Ramsay n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet.
Les systèmes informatiques de la commune de Villars-sur-Glâne ont été la cible d’une cyberattaque. Des mesures ont immédiatement été prises pour la contrer et sécuriser l’infrastructure.
Selon les premiers éléments de l’investigation, des connexions non autorisées ont été effectuées sur certains serveurs de la commune mercredi matin. Il s'agirait d'une tentative d'attaque de type rançongiciel qui demanderait une somme d'argent en échange de la libération des données volées. Des mesures de protection immédiates ont été prises et aucun dommage supplémentaire n'est possible. Une analyse est en cours et permettra d'obtenir plus d'informations sur l'attaque.
"C'est à chacun de se rendre compte que l'informatique est à la fois extraordinaire pour la quantité de données que l'on peut conserver, mais c'est aussi extrêmement fragile si l'on n'a pas une approche rigoureuse", rappelle le syndic de Villars-sur-Glâne, Bruno Mamier.
L’incident a été signalé à la police cantonale, à l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) et à l’autorité cantonale de la transparence, de la protection des données et de la médiation.
En raison de cet incident, les lignes téléphoniques principales ont été déviées. En cas de questions, les habitants de la commune peuvent se rendre à l'administration ou suivre l’évolution de la situation sur la page internet suivante.
Le syndic invite les personnes dont la démarche administrative n'est pas urgente à se rendre à l'administration communale la semaine prochaine.
Dans un contexte général où de nombreuses institutions font l’objet d’attaques informatiques, Sorbonne Université a été victime d’une cyberattaque. Son système d’information connaît de fortes perturbations en raison de la détection d’un incident de sécurité qui a endommagé différents outils numériques sans pour autant empêcher la continuité de service. Pour faire face à cette situation, des mesures correctives ont été mises en place pour renforcer les dispositifs de sécurité.
Les derniers résultats des investigations effectuées par les équipes de Sorbonne Université, en lien avec des experts en cybersécurité, ont mis en évidence la compromission de plusieurs catégories de données sensibles. Parmi ces données figurent des adresses e-mail professionnelles, des coordonnées bancaires, des numéros de sécurité sociale et les éléments relatifs à la rémunération des personnels.
Conformément au Règlement général sur la protection des données (RGPD), Sorbonne Université a immédiatement procédé à une déclaration auprès de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), et a déposé plainte au nom de l’établissement.
Les équipes de Sorbonne Université se mobilisent sans relâche pour gérer cette cyberattaque et rétablir au plus vite l’ensemble des services dans les meilleures conditions possibles. Ainsi, tous les services numériques essentiels au travail des personnels de l’université fonctionnent aux heures ouvrables de travail.
Un numéro vert dédié sera mis à disposition du personnel en début de semaine prochaine ainsi qu’une foire aux questions afin de répondre à leurs interrogations.
Une attaque informatique touche le site de l'Etat du Valais depuis jeudi à la mi-journée. Celui-ci a été déconnecté par précaution. A ce stade, aucun dommage n'a été constaté.
"Les hackers ont disposé temporairement de droits étendus sur les sites internet et intranet de l'Etat du Valais, ce qui pourrait permettre de procéder à des modifications sur le site", précise Claude-Alain Berclaz, chef du Service cantonal de l'informatique. "Ceci n'a pour l'instant pas été constaté."
Cette attaque "est la première de cette ampleur", précise-t-il. L'acte malveillant n'a pas été revendiqué.
Opération de remise en état
Selon les autorités, ces attaques n'ont pas permis d’intrusion dans d’autres systèmes de l'Etat. Les activités opérationnelles internes ne sont pas touchées.
Le canton dit "avoir pris toutes les mesures pour sécuriser au maximum son environnement informatique" et appliquer "systématiquement les bonnes pratiques de cybersécurité". Il cherche à remettre ses systèmes en fonction "le plus rapidement possible".
Le groupe Vidymed, avec 100'000 consultations annuelles, fait face à une cyberattaque. Les autorités vaudoises sont mobilisées pour contenir l'incident. L'ampleur et les conséquences de l'attaque sont en cours d'évaluation.
Mise à jour du 28 octobre 2024: Depuis le jeudi 24 octobre, il est impossible de se connecter et de s'enregistrer via Onelog, Single Sign-On porté conjointement par plusieurs entreprises de médias suisses, en raison d'une cyber-attaque. Les répercussions de la cyberattaque se poursuivent, indique un communiqué daté d'aujourd'hui 28 octobre.
Onelog souligne collaborer intensivement avec les entreprises concernées pour rétablir les services affectés dans les prochains jours. Des enquêtes sont menées pour évaluer l'ampleur de l'attaque, en coordination avec les autorités suisses et européennes. En raison de l’enquête en cours, aucun autre détail ne peut être divulgué. Onelog promet de communiquer des informations complémentaires dès que possible.
La presse alémanique a révélé samedi que neuf parlementaires suisses auraient été visés par une attaque informatique chinoise en hiver 2021. Après avoir mené l'enquête, le ministère américain de la Justice accuse sept membres d'un groupe de hackeurs proches du gouvernement chinois.
La cyberattaque menée en 2021 par un groupe de hackeurs semble concerner une centaine de politiciens et politiciennes dans le monde. Plus précisément, les personnalités politiques qui ont été visées portent un regard critique à l'égard du gouvernement chinois.
Après la cyberattaque dont a été victime le Centre Hospitalier d’Armentières dans la nuit du 10 au 11 février 2024, la direction commune CHU de Lille / CH d’Armentières a engagé des mesures d’urgence et de sécurité pour assurer la continuité des soins, garantir la sécurité des patients, et protéger les données face aux attaques des pirates informatiques.
L’industriel allemand, spécialiste des piles et des batteries, s’est déclaré victime d’une cyberattaque. Plusieurs sites de production sont à l’arrêt.
À la suite d’une cyberattaque ayant touché SolarWinds Corp., la SEC a déposé une action civile contre la société qui aurait trompé les investisseurs sur ses pratiques en matière de cybersécurité. Cette action civile met en évidence, d’une part, les mauvaises pratiques adoptées par la société, et d’autre part, l’importance accrue que la SEC porte sur les informations en matière de cybersécurité que les sociétés publient à l’attention des investisseurs.