La Digital Crimes Unit (DCU) de Microsoft, en collaboration avec des partenaires internationaux, s’attaque à l’un des principaux outils utilisés pour dérober massivement des données sensibles, qu’elles soient personnelles ou professionnelles, à des fines cybercriminelles. Le mardi 13 mai, la DCU de Microsoft a engagé une action en justice contre Lumma Stealer (« Lumma »), un malware spécialisé dans le vol d’informations, largement utilisé par des centaines d’acteurs de la menace cyber. Lumma vole des mots de passe, des cartes de crédit, des comptes bancaires et des portefeuilles de cryptomonnaies. Cet outil a permis à des criminels de bloquer des établissements scolaires afin de récupérer une rançon, de vider des comptes bancaires et de perturber des services essentiels.
Grâce à une décision de justice rendue par le tribunal fédéral du district nord de la Géorgie, la Digital Crimes Unit (DCU) de Microsoft a procédé à la saisie et à la mise hors ligne d’environ 2 300 domaines malveillants, qui constituaient l’infrastructure centrale de Lumma. Parallèlement, le département de la Justice américain (DOJ) a démantelé la structure de commande principale du malware et perturbé les places de marché où l’outil était vendu à d’autres cybercriminels. Europol, via son Centre européen de lutte contre la cybercriminalité (EC3), ainsi que le Centre de lutte contre la cybercriminalité du Japon (JC3), ont contribué à la suspension de l’infrastructure locale de Lumma.