news.microsoft.com 16/10/2025
La Suisse occupe la neuvième place en Europe et la vingt-deuxième au niveau mondial parmi les pays où les clients sont le plus fréquemment touchés par une activité cyber au premier semestre 2025, selon le sixième rapport Microsoft Digital Defense publié aujourd’hui. Le pays représente environ 3,3 % de l’ensemble des organisations européennes touchées par une activité cybermalveillante — ce qui signifie qu’environ trois organisations européennes affectées sur cent sont suisses.
Principales conclusions :
Au moins 52 % des cyberattaques mondiales ont été motivées par le rançongiciel ou l’extorsion, tandis que 4 % seulement visaient exclusivement l’espionnage.
Les attaques basées sur l’identité ont augmenté de 32 % au premier semestre 2025, dont plus de 97 % étaient des attaques par mot de passe.
Dans 80 % des incidents étudiés par les équipes de sécurité de Microsoft l’an dernier, les attaquants cherchaient à voler des données à des fins financières.
Les hôpitaux, écoles, communes et systèmes de transport subissent des conséquences concrètes, telles que des retards dans les soins d’urgence ou des perturbations des services publics.
Les attaquants comme les défenseurs tirent parti de l’intelligence artificielle (IA) : les cybercriminels l’utilisent pour automatiser l’hameçonnage et créer du contenu synthétique, tandis que les défenseurs déploient des outils alimentés par l’IA afin de détecter et de contrer les menaces plus rapidement.
Les acteurs étatiques soutenus par la Russie, Chine, Iran et Corée du Nord continuent de cibler des secteurs sensibles, en s’intégrant de plus en plus dans les écosystèmes cybercriminels.
Le sixième rapport annuel Microsoft Digital Defense met en lumière en détail l’évolution des menaces informatiques et ce que les organisations doivent faire pour garder une longueur d’avance. Couvrant la période de juillet 2024 à juin 2025, le rapport montre que la cybercriminalité s’accélère en ampleur et en sophistication, motivée par des intérêts financiers et facilitée par l’automatisation et l’IA.
« Les données les plus récentes envoient un message clair : les organisations doivent renforcer leurs contrôles d’identité, corriger rapidement les systèmes critiques et tester régulièrement leurs plans de réponse aux incidents, » déclare Marc Holitscher, National Technology Officer chez Microsoft Suisse. « La cyberrésilience n’est plus un choix, c’est désormais une exigence fondamentale pour toutes les organisations, dans tous les secteurs. »
Microsoft traite plus de 100 000 milliards de signaux de sécurité par jour, analyse 5 milliards d’e-mails pour détecter les malwares et le phishing, bloque environ 4,5 millions de nouvelles tentatives de malware, évalue 38 millions de détections de risques liés à l’identité, et continue de renforcer sa sécurité à travers la Secure Future Initiative. L’entreprise collabore avec les secteurs public et privé pour prévenir la cybercriminalité et plaide pour des règles internationales garantissant un usage responsable d’Internet.
Les organisations peuvent agir immédiatement en mettant en œuvre une authentification multifacteur résistante au à l’hameçonnage, qui bloque plus de 99 % des attaques basées sur l’identité, même lorsque les attaquants possèdent les bons mots de passe.