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Semaine 36 : Nouveau danger lié aux SMS Blaster https://www.ncsc.admin.ch/ncsc/fr/home/aktuell/im-fokus/2025/wochenrueckblick_36.html
10/09/2025 18:59:14
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ncsc.admin.ch Office fédéral de la cybersécurité OFCS 09.09.2025 -

L’OFCS enregistre actuellement de nombreux signalements concernant des SMS prétendant être des amendes de stationnement en Suisse romande. Il est frappant de constater que les personnes concernées par ces SMS de phishing se trouvent toujours au préalable dans des lieux similaires. Cela indique que les cybercriminels utilisent dans ces cas des outils techniques permettant de manipuler l’envoi de SMS. À l’aide de petites stations de téléphonie mobile portables et manipulées, qui tiennent dans un sac à dos, les fraudeurs peuvent par exemple capter le signal mobile des téléphones et envoyer ainsi des SMS aux appareils situés à proximité.

Au cours des dernières semaines, le service de signalement de l’OFCS a reçu de nombreux signalements concernant des tentatives d’hameçonnage par SMS envoyés à des personnes en Suisse romande. Les tentatives d’hameçonnage par le biais de prétendues amendes de stationnement sont un phénomène connu et sont régulièrement signalées à l’OFCS. Les personnes concernées reçoivent des e-mails ou des SMS de cybercriminels se faisant passer pour des policiers, leur indiquant qu’elles ont un retard de paiement d’une amende. Le message contient un lien vers une fausse page de paiement qui ressemble à s’y méprendre au portail officiel des autorités. Les demandes sont délibérément formulées de manière vague afin de toucher le plus grand nombre possible de destinataires. L’objectif des malfaiteurs est de récupérer les données de cartes de crédit ou d’autres informations personnelles.

Alors que les fausses contraventions ont principalement été envoyées par e-mail ces dernières semaines, elles sont désormais envoyées par SMS.

SMS avec la fausse amende de stationnement (à gauche). Le lien renvoie vers un faux site web sur lequel il faut payer l’amende et saisir les données de sa carte de crédit.
SMS avec la fausse amende de stationnement (à gauche). Le lien renvoie vers un faux site web sur lequel il faut payer l’amende et saisir les données de sa carte de crédit.
Tous les destinataires en Suisse romande
Les nouveaux signalements présentent en outre un élément commun notable. Tous les destinataires se trouvaient dans la même zone géographique dans la romandie, peu avant la réception du SMS. Cette constatation laisse supposer l’existence d’une méthode permettant aux fraudeurs d’envoyer des SMS de manière ciblée à leurs victimes. Un signalant a fourni une autre information précieuse : la norme de téléphonie mobile de son smartphone est passée de la 4G à la 2G peu avant la réception du SMS. Il a ensuite reçu le SMS contenant le lien frauduleux, après quoi le standard est repassé à la 4G. Tous ces indices suggèrent que les attaquants utilisent ce qu’on appelle un « SMS Blaster ».

Une nouvelle dimension : le phishing via SMS Blaster
Un SMS Blaster permet d’envoyer des messages texte (SMS) à plusieurs personnes simultanément. Il s’agit d’un appareil mobile, de la taille d’un boîtier d’ordinateur, qui se fait passer pour une antenne-relais de téléphonie mobile. Les cybercriminels cachent ces appareils dans des coffres de voiture, des sacs à dos ou les transportent à vélo. L’appareil émet un signal puissant et demande à tous les smartphones situés dans un rayon de 500 à 1 000 mètres de se connecter à lui.

L’astuce perfide : l’appareil se fait passer pour la meilleure station de base disponible. Dès que votre smartphone se connecte, vous recevez automatiquement un faux SMS, sans que les fraudeurs aient besoin de connaître votre numéro de téléphone. Il existe également des mécanismes qui garantissent qu’un appareil ne se connecte qu’une seule fois à la fausse station de base mobile pendant une période donnée et ne reçoit le SMS qu’une seule fois, de sorte que l’attaquant peut circuler plusieurs fois autour du même site.

Comment fonctionne ce type d’attaque ?
Les SMS Blaster sont une évolution des IMSI Catcher. Les IMSI Catcher sont des appareils qui permettent de lire l’International Mobile Subscriber Identity (IMSI) enregistrée sur la carte SIM d’un téléphone portable et de localiser un téléphone portable à l’intérieur d’une cellule radio. Les SMS Blaster exploitent cette technologie en combinaison avec une faille dans la norme de téléphonie mobile 2G obsolète : les IMSI Catcher associés à cette faille sont utilisés pour envoyer des SMS aux appareils des utilisatrices et utilisateurs à l’insu de leur opérateur mobile. Cela permet de contourner les filtres SMS mis en place et étendus par l’opérateur, seuls les filtres installés sur l’appareil (le cas échéant) restant actifs.

Sur le plan technique, il s’agit de fausses stations de base de téléphonie mobile (FBS) qui se connectent à un réseau mobile et se font passer pour des cellules radio légitimes.

Une séquence typique :

Les appareils envoient un signal puissant pour inciter les téléphones portables situés à proximité à se connecter à eux.
L’appareil force le téléphone portable à passer en 2G, un réseau obsolète présentant des failles connues.
Une autre faille permet d’envoyer directement à l’appareil n’importe quel SMS avec un expéditeur falsifié.
Le numéro de l’expéditeur ne peut être ni vérifié ni bloqué, car il peut être choisi librement.
La lutte contre ces menaces passe par la coopération
L’OFCS est conscient de la menace que représente SMS Blaster et collabore étroitement avec les polices cantonales, les entreprises de télécommunication, le Service de renseignement de la Confédération (SRC) et l’Office fédéral de la communication (OFCOM) afin de contrer ce phénomène.

Recommandations
Méfiez-vous des SMS qui vous demandent d’effectuer un paiement, en particulier ceux qui font état d’amendes de stationnement.
Ne cliquez pas sur les liens contenus dans des SMS suspects.
Ne saisissez jamais vos données personnelles ou vos numéros de carte de crédit sur des sites inconnus.
Vérifiez toujours les demandes directement auprès des autorités officielles.dans des lieux similaires. Cela indique que les cybercriminels utilisent dans ces cas des outils techniques permettant de manipuler l’envoi de SMS. À l’aide de petites stations de téléphonie mobile portables et manipulées, qui tiennent dans un sac à dos, les fraudeurs peuvent par exemple capter le signal mobile des téléphones et envoyer ainsi des SMS aux appareils situés à proximité.

ncsc.admin.ch FR OFCS SMSBlaster Suisse arnaque
Le site de la CGN a été victime d'une cyberattaque https://www.24heures.ch/le-site-de-la-cgn-a-ete-victime-d-une-cyberattaque-355090301083
04/09/2025 18:21:14
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Une activité malveillante a été détectée sur le site de la CGN. Les clients ayant effectué des opération durant cette période ont été alertés.

Le site internet de la CGN a été victime d’une cyberattaque, rapporte l’entreprise dans un communiqué de presse ce jeudi. «Mardi 2 septembre 2025, en milieu d’après-midi, une activité suspecte a été détectée» sur celui-ci. «Le site a été aussitôt mis hors service», détaille la compagnie.

Les analyses menées ont montré que «le script malveillant a été actif cinq jours avant sa détection», précise le communiqué. «L’attaque a été stoppée immédiatement et des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place. Les mesures correctives ayant été faites, le site a été réactivé aujourd’hui (ndlr: ce jeudi)», ajoute la CGN.

Plusieurs centaines de clients concernés
Par mesure de précaution, «les quelque 400 clients ayant réalisé des opérations durant la période identifiée ont été informés et invités à vérifier leur relevé de transaction et à contacter leur banque». L’entreprise affirme que la probabilité que des données puissent être utilisées est faible, «notamment si la société émettrice de la carte de crédit utilise la double authentification ou d’autres mesures de sécurité avancées».

L’entreprise rapporte qu’aucun «système interne de la CGN n’a été mis en danger ou exposé lors de cette attaque». Une plainte pénale sera déposée.

24heures 2025 FR Suisse CGN shop site cyberattaque
Je suis une entreprise suisse. Suis-je concernée par NIS2? https://incyber.org/article/je-suis-une-entreprise-suisse-suis-je-concernee-par-nis2/
29/08/2025 11:57:20
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incyber.org Marie De Freminville
26.08.25

La directive NIS2 (Network and Information Security 2), adoptée par l'Union européenne, devait être transposée par chaque État membre de l’UE en droit national, au plus tard en octobre 2024, avec des processus et plannings de transposition spécifiques à chaque pays.
Compte-tenu de l’augmentation des menaces cyber, elle impose des normes plus strictes en matière de cybersécurité, de gestion des risques, et de réaction aux incidents, que la directive NIS, datant de 2016.
Cette nouvelle directive élargit les attentes et le champ d’application. Elle a pour objectif d’anticiper les nouvelles formes d’attaques, de passer d’une approche réactive à une stratégie proactive, et de mettre en place une collaboration étendue, pour l’ensemble de l’écosystème, afin d’assurer la résilience des infrastructures critiques.

Son champ d’application est plus large et s’étend aux entités considérées comme essentielles ou importantes (ex. : énergie, transport, santé, infrastructures numériques, administration publique, etc.). Pour plus de détails, consulter https://monespacenis2.cyber.gouv.fr/directive/.

NIS2 n’est pas directement applicable en Suisse. Néanmoins, une entreprise suisse, est concernée, notamment si elle fait partie de la chaîne d’approvisionnement critique d’entreprises de l’Union européenne soumises à NIS2. Par exemple en tant que fournisseur de services numériques, ou infrastructures critiques transfrontalières, ou si elle opère au sein de l’Union européenne, à travers une filiale, qui rentre dans le périmètre de NIS2 (champ d’application mentionné ci-dessus).

Au-delà de la stricte conformité, le respect des standards européens dans le domaine numérique constitue un pilier de la confiance entre les entreprises suisses et leurs partenaires ou clients européens, et l’application de ces standards renforcera la sécurité des entités suisses qui s’y conformeront.

Les principales questions à se poser:

Mon entreprise a-t-elle une filiale, succursale, ou entité juridique dans un pays de l’UE ?
Mon entreprise fournit-elle des services à des clients situés dans l’UE (entreprises, États, infrastructures critiques) ?
Mon entreprise héberge-t-elle, traite-t-elle ou transporte-t-elle des données de citoyens européens ?
Mon entreprise opère-t-elle dans un secteur “essentiel” ( énergie, santé, banques, transport, infrastructures numériques, eau, espace, administration publique) ou important (agroalimentaire, services numériques, recherche, chimie, déchets, fabrication critique)?
Si l’entreprise suisse répond à l’un de ces critères, ou si le contrat qui la lie à son client contient des obligations de conformité à NIS2, elle doit s’assurer que son dispositif de cybersécurité comprend notamment:

Un CISO ou responsable cybersécurité clairement identifié,
Une politique de cybersécurité formelle, validée par la direction,
Une procédure de gestion des incidents (notification ≤ 24h),
Des analyses de risques réguliers, des audits et tests, visant à s’assurer de la solidité du dispositif,
Des formations à la cybersécurité pour administrateurs et dirigeants.
Dans le secteur financier, les institutions bancaires ayant une filiale / succursale dans l’UE ou agissant en tant que sous-traitant ou partenaire de banques/acteurs européens devront mettre en place:

Une gouvernance de la cybersécurité au niveau du conseil d’administration, nommer un responsable cybersécurité (CISO) au niveau exécutif, réviser la stratégie de cybersécurité, mettre en place un comité de sécurité informatique.
Une cartographie et une gestion des risques liés à la sécurité des systèmes d’information : identifier les actifs essentiels au fonctionnement de la banque, inclure la chaîne d’approvisionnement, les fournisseurs IT et interconnexions.
Des procédures de notification d’incidents dans des délais très courts (24 heures), et un plan de réponse aux incidents cyber.
Des audits de conformité, et un tableau de bord (suivi des indicateurs de sécurité et des exigences NIS2).
Une vérification de la maturité des fournisseurs de services bancaires numériques, IT, cloud, etc. dans le domaine de la cybersécurité, c’est-à-dire leur imposer le respect des standards NIS2.
Un programme de sensibilisation et formation pour les collaborateurs, les dirigeants et le conseil d’administration.
Une mise à jour des contrats avec les fournisseurs IT, et une vérification des niveaux de sécurité des sous-traitants.
Le secteur bancaire est déjà très réglementé : la FINMA (autorité des marchés financiers en Suisse) impose des exigences strictes via ses circulaires, comme 2018/3 « Outsourcing » et 2023/1 « Gestion des risques informatiques », fondées sur le risque et la proportionnalité.

Les initiatives de la Confédération (NCSC) s’inscrivent aussi dans une logique de rapprochement avec les standards européens.

Autres entités essentielles du secteur financier, les IMF (Infrastructures de Marchés Financiers) : plateformes de négociation (bourses, MTF- Multi Trading Facilities, OTF- Organised Trading Facilities, systèmes de cotation), chambres de compensation (CCP), dépositaires centraux de titres (CSD), systèmes de règlement, fournisseurs d’indicateurs de référence critiques, opérateurs de données de marché réglementés.

En Suisse, ces entités incluent des acteurs comme SIX Group, SIX x-clear, SIX SIS, ou Swiss Interbank Clearing (SIC), qui gèrent des systèmes critiques nationaux, mais aussi interconnectés avec l’UE.

Bien que la Suisse ne soit pas soumise directement à NIS2, ses IMF opèrent à l’international, en particulier dans l’UE et traitent des données financières critiques, souvent partagées avec des contreparties européennes.

Bien qu’elles soient déjà soumises à des réglementations rigoureuses, comme LFIN, LBVM, Règlement sur l’infrastructure des marchés financiers, directives FINMA, standards ISO 27001/22301, etc., les IMF suisses devront démontrer leur conformité équivalente aux exigences NIS2, même de façon contractuelle ou opérationnelle.

Dans le secteur de la santé, les hôpitaux et cliniques, les laboratoires, les fournisseurs de soins critiques, les entreprises technologiques médicales (eHealth, MedTech, télémédecine) et les prestataires IT (cloud santé, DMP, plateformes de données médicales) collaborant avec l’UE, sont considérés comme entités essentielles (Annexe I de NIS2).

Comme dans l’industrie bancaire, les entreprises de ce secteur ont de nouvelles obligations et doivent être en mesure de produire les documents suivants:

Politique cybersécurité Santé (avec exigences NIS2),
Analyse de risques IT / DMP / IoMT,
Procédure de notification d’incidents,
Registre de conformité / tableau de bord,
Rapports d’audit / plans de remédiation,
Attestations de sensibilisation / format.
Dans le secteur de l’énergie, les opérateurs de réseaux, les producteurs, les fournisseurs, et les prestataires techniques (ex : SCADA: système de supervision industrielle, OT : operational technology, cloud industriel) doivent se conformer à NIS2, dans la mesure où ils doivent répondre aux attentes de partenaires européens et autorités européennes, avec un objectif de renforcer la résilience des infrastructures critiques.

Par ailleurs, les entreprises de ce secteur doivent anticiper l’évolution du droit suisse (LSI, OICN, etc.), qui doit converger avec NIS2, par le biais de l’Ordonnance sur la protection des infrastructures critiques (OICN) et les directives de l’OFEN et du NCSC.

Les particularités du secteur de l’énergie sont les suivantes:

Inclure l’OT, la production, les fournisseurs et la télégestion dans la politique de sécurité
Créer un comité cybersécurité interdisciplinaire avec les représentants IT, OT, opérations, conformité,
Cartographier les systèmes critiques : supervision automatisée, contrôle distribué, réseaux de distribution, postes haute tension, infrastructures partagées avec l’UE
Renforcer les mesures de sécurité sur les systèmes informatiques industriels (notamment séparation des environnements et contrôle des accès), détecter les incidents, mettre en place un plan de continuité d’activité / reprise des activités, revoir les contrats des fournisseurs IT avec une clause de conformité NIS2.
Former les administrateurs et dirigeants, mais aussi les opérateurs industriels et informatiques.
Dans le secteur des transports, la directive NIS2 couvre toutes les formes de transport critiques: aérien (compagnies aériennes, gestionnaires d’aéroports, contrôle aérien), ferroviaire (opérateurs ferroviaires, gestionnaires d’infrastructures, services d’aiguillage), maritime (ports, transporteurs maritimes, systèmes de navigation, opérateurs de fret), et routier (sociétés d’autoroutes, gestion du trafic, plateformes logistiques essentielles (moins prioritaire mais possible selon les pays membres)

La Suisse étant étroitement interconnectée avec les réseaux européens, est partie prenante d’accords transfrontaliers (ex : transport ferroviaire européen, sécurité aérienne avec l’EASA, corridors logistiques). Elle est soumise à ses propres cadres de cybersécurité (p. ex. OICN, LSI, exigences de l’Office fédéral des transports – OFT) et ses entreprises de transport sont donc fortement incitées à s’aligner volontairement sur NIS2, et notamment à sécuriser les systèmes industriels (isolation, segmentation réseau, surveillance des SCADA), identifierindemtifier les systèmes interconnectés avec l’UE.

Enfin, les infrastructures numériques suisses sont étroitement interconnectées à celles de l’UE ( interconnexion Internet, transit IP, cloud européens, réseaux transfrontaliers), elles sont susceptibles d’héberger ou transporter des données européennes (dans le cas d’acteurs cloud ou de services numériques globaux).

Elles sont soumises à la Loi sur la sécurité de l’information (LSI), la Loi sur les télécommunications (LTC), et aux recommandations du NCSC et du SEFRI.qui sont un pilier central de la directive NIS2.

Les fournisseurs d’infrastructure numérique suisses (fournisseurs de services DNS, registres de noms de domaine, services cloud critiques, data centers critiques, réseaux de diffusion de contenu, points d’échange Internet ) opérant en Europe ou servant des clients européens doivent démontrer un niveau de sécurité équivalent à celui exigé par NIS2, souvent via des audits, certifications ou clauses contractuelles.

Elles doivent donc cartographier les clients/services exposés à l’UE, renforcer détection, résilience, surveillance, définir des procédures claires, audits, documentation, contrôler leurs sous-traitants et leur conformitéconformiter à NIS2 (clause à introduire à leurs contrats).

En conclusion, bien que la Suisse impose à ses entreprises des réglementations dans le domaine des risques cyber, les attentes et le champ d’application ne sont pas exactement les mêmes que dans la directive NIS2.

Il est donc important de vérifier, pour les entreprises suisses qui entrent dans le champ d’application NIS2, et qui opèrent avec l’UE, quelles actions mener pour renforcer le dispositif de cybersécurité, indispensable pour maintenir des relations de confiance avec les clients et partenaires, et pour répondre à leurs exigences règlementaires.

incyber.org FR 2025 NIS2 EU Suisse PME legal droit
Semaine 33 : Les cybercriminels misent sur l’ingénierie sociale pour diffuser des logiciels malveillants https://www.ncsc.admin.ch/ncsc/fr/home/aktuell/im-fokus/2025/wochenrueckblick_33.html
20/08/2025 11:54:22
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ncsc.admin.ch 19.08.2025 - La semaine dernière, deux incidents ont été signalés à l’OFCS dans lesquels des cybercriminels ont tenté d’inciter des destinataires à installer des logiciels malveillants. Ces cas illustrent à quel point les méthodes ont évolué : Il est aujourd’hui beaucoup plus difficile d’introduire un logiciel malveillant sur un ordinateur qu’il y a quelques années. Les cybercriminels ont donc de plus en plus recours à des techniques sophistiquées d’ingénierie sociale pour atteindre leurs objectifs.

Au cours du premier semestre 2025, seuls 182 cas liés à des logiciels malveillants ont été signalés à l’OFCS via le formulaire de signalement, ce qui ne représente qu’environ 0,4 % de l’ensemble des signalements reçus pendant cette période. Ce faible nombre peut être interprété de deux manières. D’un point de vue positif, les mécanismes de protection techniques tels que les programmes antivirus et les filtres anti-spam sont désormais si efficaces qu’ils bloquent la plupart des attaques de logiciels malveillants avant même qu’elles ne soient exécutées, ce qui réduit le nombre de signalements à l’OFCS. Dans une optique négative, on peut toutefois considérer que les attaques sont devenues si sophistiquées qu’elles ne sont pas détectées par les personnes concernées et ne font donc pas l’objet de signalements.

Le recours à des logiciels malveillants n’a toutefois pas complètement disparu. Ces derniers temps, l’OFCS reçoit à nouveau davantage de signalements concernant des e-mails visant à diffuser des logiciels malveillants, comme l’illustrent les deux exemples actuels suivants, survenus la semaine dernière.

Fausse facture au nom d’Intrum
La semaine dernière, de fausses factures ou des rappels ont été envoyés par e-mail au nom de la société de recouvrement Intrum. Le message fait référence à une prétendue facture QR en pièce jointe, qui doit être ouverte pour être payée. En réalité, la pièce jointe n’est pas un fichier PDF, mais un fichier HTML.

Lors de l’ouverture, le destinataire reçoit un message indiquant que le fichier PDF ne peut pas être affiché, car JavaScript est désactivé.

Pour activer le JavaScript, il faut appuyer sur les touches « Windows+R » et « Ctrl+V » – une méthode bien connue qui a déjà été évoquée dans une précédente rétrospective hebdomadaire de l’OFCS. Lors du chargement du fichier HTML, un script PowerShell malveillant est copié dans le presse-papiers de l’ordinateur. Un script PowerShell est un fichier texte contenant les commandes que l’ordinateur doit exécuter.

En appuyant sur cette combinaison de touches, une fenêtre s’ouvre dans laquelle vous pouvez exécuter des commandes. La combinaison de touches « Ctrl+V » insère la commande malveillante du presse-papiers dans cette fenêtre. L’ordinateur se connecte ensuite à un serveur des malfaiteurs et un logiciel malveillant est téléchargé et installé.

Prétendue demande de paiement de l’UBS
Un autre cas concerne une fausse demande de paiement au nom d’UBS. Là encore, le destinataire est invité à ouvrir un fichier joint à l’e-mail. Dans ce cas, il s’agit bien d’un fichier PDF, mais celui-ci est protégé par un mot de passe. Le mot de passe est toutefois fourni directement dans l’e-mail, pour plus de commodité.

Cette procédure sert probablement à contourner les mécanismes de sécurité tels que les filtres anti-spam et les programmes antivirus, car ceux-ci ne peuvent pas analyser le contenu du fichier protégé par mot de passe. Une fois le mot de passe saisi, le fichier PDF s’ouvre et indique que le véritable contenu se trouve sur un lecteur OneDrive.
Le lien indiqué mène au téléchargement d’un fichier archive contenant un fichier « batch ». Il s’agit d’un fichier texte exécutable qui contient des commandes. Son exécution entraîne le téléchargement et l’installation du logiciel malveillant, comme dans le premier exemple.

Ces deux exemples montrent à quel point les attaques sont désormais complexes et articulées sur plusieurs niveaux. Un simple fichier exécutable joint à un e-mail ne suffit plus depuis longtemps pour infecter un ordinateur. Les pirates misent désormais sur des manœuvres de diversion sophistiquées pour contourner les mécanismes de protection techniques et inciter les victimes à jouer un rôle actif. La vigilance et la sensibilisation restent donc des éléments centraux de la cybersécurité.

Recommandations
Ne cliquez pas sur les liens contenus dans les e-mails et les SMS.
Si vous attendez un rappel, contactez l’agence de recouvrement ou la caisse d’assurance maladie afin de vérifier si la créance est bien justifiée. Utilisez pour cela les coordonnées figurant sur les sites Internet officiels des entreprises.
Si vous soupçonnez l’installation d’un logiciel malveillant, adressez-vous à un magasin spécialisé en informatique. Le plus sûr est de réinstaller complètement votre ordinateur. N’oubliez pas de sauvegarder toutes vos données personnelles au préalable.
Après la réinstallation, modifiez tous vos mots de passe pour tous vos accès en ligne (e-mail, réseaux sociaux, etc.).

ncsc.admin.ch FR 2025 Suisse logiciels malveillants Intrum UBS
Sécurité: Swiss laisse fuiter des données sur ses pilotes https://www.24heures.ch/securite-swiss-laisse-fuiter-des-donnees-sur-ses-pilotes-894005223002
12/08/2025 11:16:41
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24heures.ch - Une erreur humaine a exposé des dossiers sensibles pendant deux mois. La compagnie a identifié environ 70 accès non autorisés.
Une erreur commise par un collaborateur de Swiss a entraîné la fuite de données sensibles concernant des pilotes, rapporte un communiqué de la compagnie. Pendant approximativement deux mois, des personnes non autorisées, tant à l’interne que dans des entreprises partenaires, ont pu consulter ces informations confidentielles. Environ 70 accès aux données ont été recensés durant cette période.
L’incident concerne principalement des évaluations de pilotes. Les informations exposées comprenaient des dossiers de candidature, des résultats de tests et d’expertises relatifs à des pilotes ayant participé à des procédures de recrutement chez Swiss. Des données personnelles d’individus externes, pour lesquels Swiss avait effectué des évaluations sous mandat, figuraient également parmi les informations compromises.

Pas de fuite de données de passagers, assure Swiss
Dès le signalement de l’incident par un employé le 1ᵉʳ août, Swiss a immédiatement réagi en bloquant l’accès aux données sensibles. La compagnie a ensuite mis en place des mesures de sécurité renforcées, notamment en déplaçant les données vers une plateforme sécurisée, en les chiffrant et en ajoutant des protections supplémentaires.

Swiss assure avoir contacté les personnes concernées par la fuite ainsi que celles qui ont eu accès aux données. Ces dernières ont été informées du caractère sensible des informations et se sont engagées à les supprimer sans les transmettre si elles les avaient téléchargées. La compagnie affirme qu’aucune autre donnée personnelle, comme celles des passagers ou d’autres collaborateurs, n’a été exposée lors de cet incident.

24heures.ch FR Suisse data-leak Swiss pilotes
Arnaque au faux SMS: 220 victimes et 3,6 millions de francs de pertes - 20 minutes https://www.20min.ch/fr/story/genevevaud-arnaque-au-faux-sms-plus-de-220-victimes-declarees-103393106
04/08/2025 17:28:02
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Les arnaques avec un faux SMS annonçant une contravention à régler ont fait de nombreuses victimes ces derniers mois. A l’image d’une retraitée, qui a perdu 3000 francs dans l’affaire, comme le relate la «Tribune de Genève» lundi. Le message provenant de sites frauduleux, comme «amendes.ch», «parkings-vd.com» ou «parkings-ge.com», annonce au destinataire qu’il doit s’acquitter de 40 francs et l’invite à cliquer sur un lien. Il s’agit en réalité d’un hameçonnage permettant aux malfrats d’accéder aux données bancaires des victimes.

Plus de 220 personnes ont annoncé avoir fait les frais de cette arnaque à Genève et dans le canton de Vaud, rapporte le quotidien genevois. Le coût total des dommages s’élève à 3,6 millions de francs. Pour éviter la fraude, avait indiqué la police vaudoise notamment, il est recommandé de ne jamais cliquer sur les liens proposés, de bloquer le correspondant et de supprimer le messager.

20min.ch FR Suisse 2025 arnaque SMS amende
La Suisse au cœur de la riposte contre les cyberpirates de «Noname057(16)» https://www.ictjournal.ch/news/2025-07-17/la-suisse-au-coeur-de-la-riposte-contre-les-cyberpirates-de-noname05716
18/07/2025 09:43:44
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ictjournal.ch - Pendant des années, le groupe de hackers pro-russe «Noname057(16)» a mené des attaques DDoS contre des serveurs occidentaux, y compris des infrastructures critiques en Suisse. Les autorités judiciaires ont désormais démantelé un botnet du groupe et procédé à des arrestations. Le Ministère public de la Confédération suisse (MPC) a émis trois mandats d’arrêt.
Les autorités judiciaires de plusieurs pays ont mené une opération coordonnée contre le groupe de hackers «Noname057(16)». Lors de l’Action-Day, lancée par Europol après plusieurs années d’enquête, des perquisitions ont eu lieu dans plusieurs pays, selon un communiqué du Ministère public de la Confédération suisse (MPC). Les autorités ont saisi des équipements et arrêté des personnes – tandis qu’en Suisse, «aucun ordinateur impliqué dans le réseau et dans les attaques ni aucune personne domiciliée dans le pays n’ont été identifiés».

Les mesures coordonnées à l’échelle internationale, baptisées Opération Eastwood, ont permis de démanteler un botnet constitué de plusieurs centaines de serveurs répartis dans le monde entier, selon l’Office fédéral de la police criminelle allemande (BKA). Le groupe «Noname057(16)» exploitait ce réseau pour lancer des attaques DDoS, des cyberattaques visant à surcharger délibérément des serveurs.

Trois mandats d’arrêt émis par la Suisse
Le groupe «Noname057(16)» s’est constitué un casier judiciaire conséquent ces dernières années. Le groupe pro-russe se manifeste régulièrement depuis le début de la guerre en Ukraine en mars 2022, indique le MPC. Ce collectif de hackers a mené des attaques DDoS contre de nombreux pays occidentaux qu’il considère comme pro-ukranien. À plusieurs reprises, des serveurs suisses, y compris des infrastructures sensibles, ont été ciblés. Ces attaques interviennent généralement lors d’événements liés à l’Ukraine.

Pour rappel, le groupe hacktiviste a paralysé les sites web du Parlement en été 2023, à l’occasion d’un discours vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky devant l’Assemblée fédérale. En janvier 2024, les hackers sont redevenus actifs lors de la visite du président ukrainien au Forum économique mondial (WEF). Un an plus tard, les sites de la ville de Lucerne ainsi que de la Banque cantonale vaudoise ont également été ciblés. Des attaques hacktivistes ont aussi eu lieu en juin 2024 lors de la conférence de Bürgenstock pour la paix et pendant le Concours Eurovision de la chanson en mai 2025.

En juin 2023, le Ministère public de la Confédération a ouvert une enquête pénale contre des inconnus pour détérioration de données et contrainte, selon le communiqué. Dans le cadre des investigations internationales coordonnées, plusieurs membres du groupe de hackers ont pu être identifiés dont trois personnes clés présumées. Le MPC a étendu son enquête contre ces derniers et a émis des mandats d’arrêt à leur encontre.

Dans le cadre de l’Action-Day du 15 juillet 2025, les autorités de Suisse et d’Allemagne ont été rejointes par celles des États-Unis, des Pays-Bas, de la Suède, de la France, de l’Espagne et de l’Italie. L’opération a bénéficié du soutien d’Europol, d’Eurojust et d’autres pays européens, précise la police fédérale allemande (BKA). En Suisse, le MPC et l'Office fédéral de la police (Fedpol) ont contribué à l'enquête.

Le MPC considère les résultats de l’opération comme la preuve que «les autorités de poursuite pénale sont aussi en mesure d’identifier des cybercriminels hautement professionnels et d’offrir une protection contre leurs attaques». Le MPC souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre la cybercriminalité transfrontalière.

ictjournal.ch FR Suisse NoName057(16) DDoS
« La sécurité de la Suisse 2025 »: la confrontation mondiale a des répercussions directes sur la Suisse https://www.vbs.admin.ch/fr/src-securite-de-la-suisse-2025
02/07/2025 20:11:16
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L’ordre international est en pleine mutation. La rivalité entre les États-Unis et la Chine va profondément influencer la politique de sécurité mondiale dans les années à venir. La Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran resserrent leur coopération et cherchent à modifier l’ordre international perçu comme dominé par l’Occident. La guerre menée par la Russie contre l’Ukraine devrait se poursuivre en 2025. Parallèlement, le conflit entre Israël et l’Iran s’est intensifié: Israël a lancé en juin 2025 des frappes militaires contre le programme nucléaire iranien. La simultanéité de ces crises renforce l’insécurité mondiale.

Espionnage, contournement des sanctions et prolifération: la Suisse comme cible stratégique
La confrontation mondiale accroît la pression sur la Suisse. En tant que siège de nombreuses organisations internationales et centre d’innovation, elle est dans la ligne de mire des services de renseignement étrangers. Les principales menaces d’espionnage proviennent de la Russie et de la Chine qui maintiennent une forte présence en Suisse. Elles s’intéressent aux autorités fédérales, aux entreprises, aux organisations internationales et aux instituts de recherche.

La concurrence accrue entre grandes puissances fait aussi de la Suisse une cible privilégiée pour les tentatives de contournement des sanctions et la prolifération. La Russie, l’Iran et la Corée du Nord tentent de plus en plus d’obtenir via la Suisse des biens à double usage et des technologies pour leurs programmes militaires et nucléaires.

Le SRC apporte ici une contribution importante, en étroite collaboration avec le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), dans le domaine de la détection et de la prévention des tentatives de contournement des sanctions. Le SRC et le SECO sensibilisent également les entreprises suisses aux risques liés à l’espionnage, au contournement des sanctions et à la prolifération.

Menace terroriste: focus sur la prévention et la détection précoce
La menace terroriste en Suisse est élevée et est marquée par des personnes inspirées par le djihadisme. La radicalisation en ligne des jeunes constitue un défi majeur. Ce processus peut être rapide, rendant la détection précoce essentielle. Les intérêts juifs et israéliens – notamment les personnes et établissements concernés – restent exposés.

Le SRC coopère étroitement avec les écoles, les organisations de jeunesse et les polices. L’objectif est de détecter les processus de radicalisation à un stade précoce et d’agir de manière préventive.

Infrastructures critiques comme cibles
Pour les opérateurs d’infrastructures critiques suisses, les cyberattaques représentent une menace majeure. Des attaques de sabotage ciblées – menées de façon cinétique ou cybernétique – par des acteurs étatiques pourraient viser à nuire à d’autres États, alliances ou institutions dépendant de ces infrastructures, dans le cadre de conflits hybrides.

La Suisse dans le viseur: la technologie, clé du pouvoir
«La Suisse doit considérer la situation sécuritaire dans un contexte mondial», explique Christian Dussey, directeur du SRC. «La confrontation globale nous touche directement. Notre radar stratégique identifie actuellement 15 foyers de crise simultanés – un tel niveau de menace est sans précédent. Nous ne sommes pas de simples observateurs – nous sommes directement concernés. À cela s’ajoute la lutte pour la suprématie technologique. La technologie est aujourd’hui une clé déterminante du pouvoir. Et la Suisse, en tant que place innovante, est directement exposée à ces enjeux – notamment à travers l’espionnage et d’autres activités de renseignement. Le SRC et les autres autorités de sécurité du pays sont fortement mis à l’épreuve par ces défis. Des défis auxquels nous ne pouvons répondre qu’ensemble, en étroite collaboration avec nos partenaires nationaux et internationaux.»

vbs.admin.ch FR 2025 Suisse rapport sécurité confrontation mondiale SRC
La commune de Villars-sur-Glâne subit une cyberattaque https://frapp.ch/fr/articles/stories/un-incident-de-cybersecurite-dans-la-commune-de-villars
20/06/2025 09:16:35
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Les systèmes informatiques de la commune de Villars-sur-Glâne ont été la cible d’une cyberattaque. Des mesures ont immédiatement été prises pour la contrer et sécuriser l’infrastructure.
Selon les premiers éléments de l’investigation, des connexions non autorisées ont été effectuées sur certains serveurs de la commune mercredi matin. Il s'agirait d'une tentative d'attaque de type rançongiciel qui demanderait une somme d'argent en échange de la libération des données volées. Des mesures de protection immédiates ont été prises et aucun dommage supplémentaire n'est possible. Une analyse est en cours et permettra d'obtenir plus d'informations sur l'attaque.

"C'est à chacun de se rendre compte que l'informatique est à la fois extraordinaire pour la quantité de données que l'on peut conserver, mais c'est aussi extrêmement fragile si l'on n'a pas une approche rigoureuse", rappelle le syndic de Villars-sur-Glâne, Bruno Mamier.

L’incident a été signalé à la police cantonale, à l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) et à l’autorité cantonale de la transparence, de la protection des données et de la médiation.

En raison de cet incident, les lignes téléphoniques principales ont été déviées. En cas de questions, les habitants de la commune peuvent se rendre à l'administration ou suivre l’évolution de la situation sur la page internet suivante.

Le syndic invite les personnes dont la démarche administrative n'est pas urgente à se rendre à l'administration communale la semaine prochaine.

frapp.ch FR Suisse 2025 Villars-sur-Glâne commune cyberattaque
Modification de la norme FIDO2: renforcer la sécurité numérique pour les banques suisses et leurs clients https://www.swissbanking.ch/fr/medias-politique/actualites/modification-de-la-norme-fido2-renforcer-la-securite-numerique-pour-les-banques-suisses-et-leurs-clients
12/06/2025 09:40:50
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L’Association suisse des banquiers (ASB) et le "Swiss Financial Sector Cyber Security Centre" (Swiss FS-CSC) sont favorables à la recommandation du comité allemand du secteur bancaire (GBIC) visant à modifier la norme FIDO2 – un changement jugé important, y compris du point de vue suisse, afin de rendre cette norme utilisable pour sécuriser les confirmations de transactions, et pas seulement pour permettre l’authentification lors des connexions.

Le GBIC préconise une extension de la norme FIDO2 afin de permettre l’affichage sécurisé des données de transaction par l’authentificateur. Actuellement, la norme est essentiellement axée sur la connexion à des plateformes et à des systèmes ainsi que sur l’utilisation du navigateur à des fins d’affichage. Le GBIC demande toutefois l’extension de la norme afin qu’elle puisse être utilisée pour un spectre plus large de transactions et d’activités. Dans le secteur bancaire, cela concerne principalement les services bancaires en ligne et les paiements par carte.

Nous sommes favorables à la proposition du GBIC visant à modifier la norme FIDO2. Nous sommes convaincus que cette modification serait également bénéfique pour le secteur bancaire suisse, car elle permettrait une utilisation plus large de FIDO2, au-delà de l’authentification lors des connexions. L’ASB et le Swiss FS-CSC soutiennent donc la proposition du GBIC visant à:

  • Transmettre les données de transaction à l’authentificateur: au lieu de l’envoi d’une simple valeur de hachage, les données complètes de la transaction seraient transmises à l’authentificateur externe.
  • Intégrer un affichage sécurisé: les authentificateurs avec affichage devraient être étendus de manière à présenter aux utilisateurs les données de transaction transmises, que ceux-ci pourraient ensuite vérifier.
  • Lier le code d’authentification aux données affichées: le code d’authentification généré par l’authentificateur devrait inclure une valeur de hachage calculée par l’authentificateur pour les données affichées, de façon à ce que le code d’authentification soit lié de manière sécurisée à ces données. Cela permettrait à la banque de vérifier la sécurité de l’affichage et la confirmation des données de la transaction.
  • Étendre la spécification CTAP: l’Alliance FIDO devrait étendre le protocole "Client à Authentificateur" (CTAP) afin d’y inclure une interface normalisée pour la transmission et l’affichage des données de transaction.
swissbanking FIDO2 2025 FR Suisse banquiers norme GBIC avis Suisse
Enquête administrative ouverte sur d'éventuelles fuites d'informations du SRC vers la Russie https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/enquete-sur-des-fuites-d-infos-du-src-vers-la-russie-via-kaspersky-28904365.html
04/06/2025 14:09:33
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Le Département fédéral de la Défense a ouvert une enquête administrative sur une présumée transmission d'informations sensibles du Service de renseignement de la Confédération (SRC) à la Russie entre 2015 et 2020, notamment via l'entreprise russe de cybersécurité Kaspersky. Cette affaire de fuites de données sensibles apparaît dans un rapport interne du SRC que SRF Investigativ a pu consulter.
En novembre 2020, des services secrets alliés mettent en garde le service de renseignement suisse de potentielles fuites d'informations sensibles aux services secrets russes. Après enquête, le SRC reconnaît ces allégations de "partage illégal de données" dans un rapport secret datant de 2021, que SRF Investigativ a pu consulter. Selon ce rapport, un agent des services de renseignement suisses aurait effectivement transmis des informations hautement sensibles à Kaspersky, une société russe de cybersécurité.

L'information aurait ensuite été divulguée aux services de renseignement russes via Kaspersky, d'après une deuxième agence de renseignement alliée, faisant courir "un risque de mise en danger de vies humaines". Les deux services de renseignement "amis", essentiels pour le travail du SRC et la sécurité de la Suisse, ont menacé de "cesser toute coopération avec le SRC" si l'employé mis en cause à la tête du service cyber du SRC continuait à y travailler.
Kaspersky, le premier des "contacts réguliers" de l'équipe cyber du SRC

Kaspersky a déjà été accusé à plusieurs reprises de collaborer avec le Kremlin et ses services secrets. L'entreprise, avec laquelle le SRC a collaboré, est donc évitée depuis des années par les services gouvernementaux de nombreux pays occidentaux.

Mais pour l'équipe cyber du SRC, l'entreprise Kaspersky arrive en tête d'un rapport classé sous la rubrique "Contacts réguliers". La société de cybersécurité serait "essentielle" pour le travail de l'équipe cyber, avait d'ailleurs déclaré l'ancien chef de cette équipe mis en cause par les services de renseignement alliés. Selon lui, "le SRC ne dispose pas de l'expertise et des ressources suffisantes pour détecter de manière indépendante et préventive les activités de pira

rts FR CH Suisse SRC SRF Département Défense data-leak Russie Suisse Kaspersky
Semaine 22 : Hameçonnage en deux étapes, ou comment les pirates contournent les mesures de sécurité classiques https://www.ncsc.admin.ch/ncsc/fr/home/aktuell/im-fokus/2025/wochenrueckblick_22.html
04/06/2025 12:58:56
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03.06.2025 - Le phishing fait partie depuis des années des cyberdélits les plus fréquemment signalés. Il s’agit d’un phénomène de masse. Les cybercriminels envoient de grandes quantités d’e-mails dans l’espoir qu’un petit pourcentage des destinataires se fasse piéger. Les attaquants misent ici sur la quantité plutôt que sur la qualité. L’OFCS observe toutefois de plus en plus d’attaques ciblées. Ces dernières sont certes moins nombreuses et plus coûteuses, mais offrent un meilleur taux de réussite. La semaine dernière, un cas particulier utilisant une méthode en deux étapes a été signalé à l’OFCS, illustrant la complexité croissante des attaques par hameçonnage.
La semaine dernière, un cas particulier d’attaque en deux temps a été signalé à l’OFCS, témoignant de la sophistication croissante des tentatives d’hameçonnage. La nouvelle technique utilisée commence de manière apparemment anodine par l’envoi d’un e-mail qui semble provenir d’une banque. Dans le cadre d’une prétendue directive de conformité d’un établissement financier et afin de garantir l’exactitude des données clients, il est demandé à l’utilisateur de mettre à jour ses informations personnelles.

E-mail prétendant que les données client doivent être mises à jour.
Après avoir cliqué sur le lien, une page web s’ouvre. Elle ressemble à s’y méprendre au site web de la banque correspondante. Des données telles que des numéros de contrat (p. ex. contrat e-banking), des noms et des numéros de téléphone y sont demandés. De nombreux internautes saisissent ces informations sans se poser de questions, car elles ne semblent pas particulièrement sensibles à première vue. Il n’est pas nécessaire d’indiquer les données de carte de crédit ou les mots de passe. Une fois les données saisies, l’utilisateur est redirigé vers la page d’accueil de la banque correspondante.

Il ne s’agit donc pas d’une attaque de phishing classique. Habituellement, l’OFCS recommande d’ailleurs simplement d’être particulièrement vigilant sur les sites web qui demandent des informations sensibles telles que des données de carte de crédit ou des mots de passe. C’est précisément ce qui rend cette méthode si dangereuse, comme le montre la suite de l’attaque.

ncsc.admin.ch FR CH Suisse OFCS phishing e-banking deux-étapes attaque-ciblée banque
Sac à dos Decathlon à 2 francs: ce que l'on sait sur l'arnaque https://www.watson.ch/fr/economie/arnaque/854823362-sac-a-dos-decathlon-a-2-francs-ce-que-l-on-sait-sur-l-arnaque
04/06/2025 10:39:11
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Des escrocs inondent Facebook de promotions sur des sacs à dos Decathlon notamment. Voici leur technique et leurs objectifs.
Les faux concours sur Facebook nous divertissent depuis plus de dix ans, et l’arnaque reste efficace: depuis quelques mois, les posts rémunérés se multiplient, promettant notamment un sac à dos Decathlon à deux francs.

Ainsi, une certaine Nadine Keller ou encore une Sophie Delacroix – bref, une jeune femme sympathique avec un petit chien trop mignon – nous raconte que sa mère a été licenciée de manière totalement injustifiée par son employeur (pour Sophie Delacroix, c'est son mec), mais passons. L'employeur? Decathlon.

Elle révèle donc quelque chose que seuls les employés du fabricant sons censés savoir: en remplissant un petit sondage en ligne, on recevra un sac à dos The North Face. Pour se venger de Decathlon, elle partage le lien vers l'enquête afin d'en faire profiter le plus de personnes possible.
Des publications de ce genre sont envoyées en masse par de faux profils créés tous les jours. Et ce, avec à chaque fois un libellé légèrement modifié et de nouvelles «photos de preuve» de sacs à dos soi-disant achetés pour deux francs. L'arnaque dure depuis des mois notamment en France et en Belgique, aujourd'hui, elle est chez nous.

Des dizaines de comptes proposent des arnaques avec Decathlon. En français, on trouve pas mal d'offres en euro.
Image: facebook/watson
Les criminels ont par ailleurs un bon argument pour justifier un prix si bas: avec les droits de douane de Trump sur les produits de l'UE, les stocks sont pleins. Il faut donc désormais brader les marchandises.

watson.ch FR CH Suisse 2025 Arnaque Decathlon Facebook commerce Crime Cybercrime
Le site de l'Etat du Valais victime d'une cyberattaque https://www.rts.ch/info/regions/valais/2025/article/cyberattaque-sur-le-site-de-l-etat-du-valais-mesures-prises-aucun-dommage-28892230.html
23/05/2025 12:44:36
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Une attaque informatique touche le site de l'Etat du Valais depuis jeudi à la mi-journée. Celui-ci a été déconnecté par précaution. A ce stade, aucun dommage n'a été constaté.
"Les hackers ont disposé temporairement de droits étendus sur les sites internet et intranet de l'Etat du Valais, ce qui pourrait permettre de procéder à des modifications sur le site", précise Claude-Alain Berclaz, chef du Service cantonal de l'informatique. "Ceci n'a pour l'instant pas été constaté."

Cette attaque "est la première de cette ampleur", précise-t-il. L'acte malveillant n'a pas été revendiqué.

Opération de remise en état
Selon les autorités, ces attaques n'ont pas permis d’intrusion dans d’autres systèmes de l'Etat. Les activités opérationnelles internes ne sont pas touchées.

Le canton dit "avoir pris toutes les mesures pour sécuriser au maximum son environnement informatique" et appliquer "systématiquement les bonnes pratiques de cybersécurité". Il cherche à remettre ses systèmes en fonction "le plus rapidement possible".

rts.ch FR CH Suisse 2025 cyberattaque vs.ch down Valais
« Loom », le premier projet publié en open source par le commandement Cyber https://www.bit.admin.ch/fr/newnsb/3Cevz3zsD4R1pMdvrPsAJ
21/05/2025 11:36:41
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Berne, 29.04.2025 — Pour la première fois, le commandement Cyber publie le code source d’un logiciel qu’il a lui-même développé, appelé « Loom ». Celui-ci permet de créer un recueil rapidement consultable à partir de vastes séries de données et de divers types de fichiers. Le Groupement Défense fait ainsi une avancée significative vers plus de transparence et de collaboration.

Pour la première fois, le commandement Cyber permet au public d’accéder, à travers GitLab, à une plate-forme performante de recherche et d’analyse. Il s’agit du logiciel « Loom ». Un de ses avantages importants est sa souplesse : son code source étant public, des organisations peuvent adapter ce logiciel à leurs propres besoins. De nouvelles fonctions peuvent y être intégrées, d’où la possibilité de l’utiliser pour des applications spécifiques.

« Loom » permet de réaliser efficacement et aisément des recherches parmi un très grand nombre de données. Il gère une multitude de types de fichiers et offre rapidement aux utilisateurs une vue d’ensemble d’un jeu de données. Il les aide à s’y plonger pour obtenir des résultats plus précis au lieu de se limiter à parcourir superficiellement une grande quantité de données.

bit.admin.ch FR CH Suisse Loom projet open-source commandement-Cyber
Premier rapport sur la mise en œuvre de la Cyberstratégie nationale (CSN) https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/kmSkQCQ-00Eca4fYzQIAT
14/05/2025 13:42:05
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Lors de sa séance du 14 mai 2025, le Conseil fédéral a été informé du contenu du premier rapport sur la mise en œuvre de la Cyberstratégie nationale (CSN), lequel documente l’état des travaux menés au niveau national pour renforcer la cybersécurité. Rédigé par le comité de pilotage de la CSN en collaboration avec l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS), il montre des progrès évidents : la création d’importantes structures de coordination, l’avancée de projets en cours et le lancement de nouveaux projets, sans compter le renforcement de la visibilité internationale de la Suisse dans le domaine de la cybersécurité.

Avec la CSN, la Confédération poursuit une approche globale visant à renforcer la cyberrésilience de la Suisse. Cinq objectifs stratégiques sont au cœur de cette démarche : la responsabilisation de la population, la sécurité des prestations numériques et des infrastructures critiques, la gestion et la défense contre les cyberattaques, la lutte contre la cybercriminalité, et la coopération internationale. Le rapport sur la mise en œuvre de la CSN montre des progrès évidents : la poursuite ciblée de projets en cours et le lancement de nouveaux projets dans les cinq objectifs stratégiques de la CSN.
Progrès concrets

Des mesures de sensibilisation et de promotion de la recherche et de la formation sont venues renforcer les compétences de la population, des entreprises et des autorités dans le traitement des cybermenaces. La campagne « S-U-P-E-R.ch » menée en 2024 et la participation de la Suisse au « European Cyber Security Month » ont contribué à sensibiliser le grand public aux thèmes liés à la cybersécurité.

La stratégie continue d’être axée sur la protection des infrastructures critiques face aux cybermenaces. La mise en œuvre des programmes de gestion des vulnérabilités, p. ex. le programme de primes aux bogues de la Confédération, et la construction de centres spécialisés en cybersécurité (CSC) dans des secteurs sensibles comme ceux de la santé et du trafic ferroviaire ont permis de réaliser des progrès notables. La création du Cyber Security Hubs (CSH) à l’OFCS a par ailleurs favorisé le développement des échanges d’information concernant les cybermenaces.

En matière de normalisation et de réglementation, les travaux visant à introduire une obligation d’annoncer les cyberattaques contre des infrastructures critiques ont été au premier plan l’année dernière. Cette obligation est entrée en vigueur le 1er avril 2025. Il s’agit de la première réglementation multisectorielle dans le domaine de la cybersécurité.

Dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité, la CSN favorise le développement de capacités spécialisées au sein des autorités de poursuites pénales et le renforcement de la coopération tant au niveau national qu’international. Des plateformes telles que Cyber-CASE et NEDIK permettent une détection et un traitement plus rapides des infractions numériques. Parallèlement, la standardisation des données et des processus ainsi que des formations et perfectionnements ciblés devrait permettre de gagner encore en efficience dans ce domaine à l’avenir.

Au niveau international, la Suisse s’est positionnée activement en faveur de la sécurité dans l’espace numérique. Avec des initiatives comme la Geneva Cyber Week, elle promeut la place internationale de Genève et renforce, en participant au processus de l’ONU et à la Counter Ransomware Initiative, les efforts internationaux visant à établir des règles contraignantes dans le cyberespace.

news.admin.ch EN 2025 Cyberstratégie nationale (CSN) Suisse
Les cybermenaces transfrontalières requièrent des solutions internationales https://www.news.admin.ch/fr/newnsb/J27VC8nVnnB7Aa20oGwo3
06/05/2025 19:08:12
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Berne, 06.05.2025 — Le dernier rapport semestriel de l’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) montre comment les cybercriminels opèrent à l’échelle internationale et quels moyens ils utilisent pour diffuser leurs attaques. En raison des cybermenaces désormais mondiales et de la dépendance croissante aux solutions logicielles globales, la coopération interétatique gagne en importance dans ce domaine. Pour renforcer la cybersécurité en Suisse, l’obligation de signaler les cyberattaques contre des infrastructures critiques est entrée en vigueur le 1er avril 2025. Les principes de cette obligation sont harmonisés avec les normes internationales et les directives de l’UE.

Premier point de contact pour la population en cas de cyberincidents, l’OFCS reçoit déjà depuis 2020, via un formulaire en ligne, des signalements volontaires concernant des incidents survenus dans le cyberespace. L’analyse de ces signalements montre comment les cybercriminels opèrent à l’échelle internationale et développent de nouvelles méthodes et stratégies pour diffuser leurs attaques. Le dernier rapport semestriel de l’OFCS présente ces développements ainsi que la situation en matière de cybermenaces – en Suisse et dans le monde – au deuxième semestre 2024.

De juillet à décembre 2024, l’OFCS a reçu 28 165 signalements concernant des cyberincidents, soit un peu moins qu’au cours du premier semestre. Sur toute l’année 2024, il en a enregistré 62 954, soit 13 574 de plus que l’année précédente. Ces fluctuations s’expliquent principalement par les vagues d’appels au nom de fausses autorités. Le rapport entre les signalements de la population (90 %) et ceux des entreprises, associations ou autorités (10 %) est resté stable. S’agissant des entreprises, on constate une forte hausse des arnaques au président (719 en 2024 contre 487 en 2023). Comme à l’accoutumée, les catégories les plus fréquemment mentionnées par les personnes qui ont rempli le formulaire en ligne étaient « Fraude », « Hameçonnage » et « Spam ». En ce qui concerne les jeux-concours frauduleux, l’OFCS a même reçu au deuxième semestre 2024 trois fois plus de signalements que d’ordinaire.

ews.admin.ch EN 2025 cybermenaces OFCS Suisse rapport semestriel
Semaine 17 : Vague persistante de tentatives de fraudes au PDG contre des communes suisses https://www.ncsc.admin.ch/ncsc/fr/home/aktuell/im-fokus/2025/wochenrueckblick_17.html
05/05/2025 21:08:25
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29.04.2025 - L’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) observe une vague de tentatives de fraude au PDG qui perdure. La semaine dernière, de nombreux cas ont été signalés à l’OFCS dans lesquels des cybercriminels se font passer pour des dirigeants de communes afin d’inciter des employé/e/s à acheter des cartes cadeaux ou à effectuer des virements. La rétrospective hebdomadaire examine le modus operandi des cybercriminels, explique pourquoi les communes sont particulièrement exposées et donne des conseils pour que les communes (et toutes les autres victimes potentielles) puissent se protéger.
En raison de leur structure publique et de la disponibilité des informations sur les sites municipaux, les communes constituent une cible attractive pour les tentatives de fraude au PDG. Ces dernières semaines, de nombreux cas de ce type ont été signalés à l’OFCS. Les méthodes utilisées par les escrocs sont décrites ci-après, en particulier les deux procédures consistant soit à exiger des cartes cadeaux, soit à insister pour obtenir un paiement direct.

ncsc 2025 FR CH Suisse OFCS PDG communes fraude
Surveillance des communications: Proton, Threema, et Co. montent au créneau | ICTjournal https://www.ictjournal.ch/articles/2025-05-05/surveillance-des-communications-proton-threema-et-co-montent-au-creneau
05/05/2025 20:21:14
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La Confédération n'avait pas établi de distinction entre les fournisseurs de services de communication dérivés. Toutes les entreprises classées comme FSDC sont soumises à des obligations de coopération moins strictes – jusqu'à présent. Le Conseil fédéral souhaite désormais introduire une catégorisation plus précise pour les FSDC. Il prévoit à cet effet un modèle à trois niveaux, à savoir les FSDC avec des obligations «minimales», avec des obligations «restreintes» et avec des obligations «complètes».

Une révision partielle des ordonnances relatives au service de surveillance de la correspondance postale et des télécommunications (service SCPT) fait des remous dans le secteur technologique suisse. La pierre d'achoppement est une nouvelle classification des entreprises qui doivent aider le service SCPT dans ses activités de surveillance.

Jusqu'à présent, la Confédération faisait la distinction entre les fournisseurs de services de télécommunication (FST) et les fournisseurs de services de communication dérivés (FSDC), selon un communiqué de la Confédération. La Confédération divisait également les FST en deux sous-catégories, à savoir ceux les FST ayant des obligations complètes et les FST ayant des obligations restreintes.

Trois nouveaux niveaux
La Confédération n'avait pas établi de distinction entre les fournisseurs de services de communication dérivés. Toutes les entreprises classées comme FSDC sont soumises à des obligations de coopération moins strictes – jusqu'à présent. Le Conseil fédéral souhaite désormais introduire une catégorisation plus précise pour les FSDC. Il prévoit à cet effet un modèle à trois niveaux, à savoir les FSDC avec des obligations «minimales», avec des obligations «restreintes» et avec des obligations «complètes».

ictjournal CH Suisse Confédération FST FSDC Proton Threema surveillance révision ordonnance legal
2e révision des ordonnances de la LSCPT : vers une surveillance de tout un chacun toujours plus intrusive pour l’internet suisse https://swissprivacy.law/347/
01/05/2025 21:29:52
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Le Conseil fédéral a récemment ouvert une seconde consultation relative à la révision partielle des ordonnances liées à la Loi fédérale du 18 mars 2016 sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT). Sous couvert de clarifier les définitions des fournisseurs et de leurs obligations, le projet cherche à largement étendre les obligations de rétention de données aux fournisseurs de service de communication dérivés en Suisse.

swissprivacy.law FR CH 2025 LSCPT loi réglementation Suisse consultation télécommunication
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